Der Struwwelpeter

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Couverture du livre
Couverture du livre

Der Struwwelpeter ou Amusantes histoires et drôlesques images pour enfants de 3 à 6 ans de Dr Heinrich Hoffmann est un livre de comptines allemand dont l’auteur Heinrich Hoffmann est un pédopsychiatre, poète et auteur de livres pour enfants. Ce livre traite avec humour et finesse de ce qu’il ne faut pas faire, allant de mal se tenir à table à se moquer des étrangers, en passant par faire du mal aux bêtes. Il s’agit d’un vrai recueil de leçons de morale édulcoré pour enfants. Ce livre a été traduit dans plusieurs langues. Hoffmann parle aussi de sujets délicats dans son livre : l'une des comptines tourne autour du thème de l’anorexie. Le livre (ou des pages) se trouve(nt) chez de nombreux pédopsychiatres allemands.

Sommaire

[modifier] Le titre

Le livre est personnifié par la figure du Struwwelpeter [chtrouv_lpét_r], littéralement "Pierre l’ébouriffé", un enfant désobéissant qui ne se laisse pas couper les ongles ni les cheveux. Le créteur du personnage Pumuckl (un garnement à épaisse chevelure) s'est sans doute inspiré du Struwellpeter.

[modifier] Traductions

Les traductions ne sont pas officielles.
Le superflu des phrases, l'ordre des mots, l'étrangeté de certaines expressions (comme "avec sa bouche", "mit seinem Mund" : cette précision est inutile et devrait être logiquement "avec sa gueule", "mit seinem Maul" - pour le chien) ainsi que les coupures de certains mots ont servi aux rimes et aux pieds allemands. Les traductions sont quasiment mot à mot ; presque rien n'a été enlevé ni déplacé.

[modifier] Préface

Préface
Préface

Si les enfants font attention¹,
Leur vient l’enfant-Christ² ;
S’ils mangent leur soupe
Et le pain n’oublient non plus ,
S’ils, sans faire de bruit³,
Sont calmes aux sept choses*,
À la promenade dans les rues
Par Maman se laissent conduire,
Il² leur apporte assez de bonheur
Et un beau livre d’images.

¹ faire attention, ici, signifie être studieux, précis, minutieux, etc.
² l’enfant-Christ, l’enfant-Jésus, le Christkind, est actuellement l’équivalent du Père Noël (ou de Saint Nicolas, qui a donné le père Noël – l’Alsace connaît les trois mais ne fête que les deux hommes). Il était représenté autrefois par une fée.
³ faire du bruit, ici, signifie se disputer, crier, pleurer, etc.
* les sept choses, die Siebensachen, peuvent se traduire par les sept péchés capitaux, les dix commandements, les sept lois, mais évidemment bien moindres ici, pour les enfants.

Wenn die Kinder artig sind,
Kommt zu ihnen das Christkind ;
Wenn sie ihre Suppe essen
Und das Brot auch nicht vergessen,
Wenn sie, ohne Lärm zu machen,
Still sind bei den Siebensachen,
Beim Spaziergehen auf den Gassen,
Von Mama sich führen lassen,
Bringt es ihnen Gut’s genug
Und ein schönes Bilderbuch.

[modifier] Le Struwwelpter

Der Struwwelpeter
Der Struwwelpeter

Vois une fois, il se tient là,
Pouah ! Le Struwwelpeter !
Aux mains les deux
Il ne laissa pas couper
Ses ongles presqu’un an ;
Peigner il ne laissa pas son cheveu.
Pouah ! crie alors chacun :
Vilain Schtruwwelpeter !

Sieh einmal, hier steht er,
Pfui ! Der Struwwelpeter !
An den Händen beiden
Ließ er sich nicht schneiden
Seine Nägel fast ein Jahr ;
Kämmen ließ er nicht sein Haar.
Pfui ! ruft da ein jeder :
Garst’ger Struwwelpeter !

[modifier] L’histoire du méchant Friederich

Die Geschichte vom bösen Friederich
Die Geschichte vom bösen Friederich
Die Geschichte vom bösen Friederich
Die Geschichte vom bösen Friederich
Die Geschichte vom bösen Friederich
Die Geschichte vom bösen Friederich

Le Friederich, le Friederich,
C’était un nerveux colérique !
Il attrapait les mouches de la maison
Et leur arrachait les ailes.
Il frappait les chaises et les oiseaux à mort,
Les chats souffraient en grand besoin.
Et écoute [seulement] comme il était méchant :
Il fouettait même sa nourrice* !
*l’expression traduite par nourrice est, dans le texte original allemand, Gretchen ("petite Grite"), une variante du diminutif du prénom Margarete, en français Marguerite.

À la fontaine se tenait un grand chien,
Buvait de l’eau là-bas avec sa bouche.
Alors avec son fouet là-bas se glissa
L’amèrement méchant Friederich ;
Et frappa le chien,
Celui-ci hurla beaucoup,
Et le rua et le frappa toujours plus.
Alors le mordit le chien dans la jambe,
Bien profond jusqu’au sang [dedans].

L’amèrement méchant Friederich,
Celui-ci cria et pleura amèrement.

Toutefois courra le chien à la maison
Et porta le fouet dans la bouche.

Au lit [dedans] doit maintenant Friederich,
Souffre beaucoup de douleur à sa jambe ;
Et Monsieur le Docteur est assis là
Et lui donne d’amers médicaments.

Le chien à la tablette de Friederich s’assit,
Où le grand gâteau il mangea,
Mangea aussi la bonne saucisse de foie,
Et but le vin pour sa soif.
Le fouet il a emmené
Et y prend soigneusement garde.

Der Friederich, Der friederich,
Das war ein arger Wüterich !
Er fing die Fliegen in dem Haus
Und riß ihnen die Flügel aus.
Er schlug die Stül’ und Vögel tot,
Die Katzen litten große not.
Und höre nur, wie bös’ er war :
Er peitschte seine Gretchen gar !

Am Brunnen stand ein großer Hund,
Trank Wasser dort mit seinem Mund.
Da mit der Peitsch’ herzu sich schlich
Der bitterböse Friederich ;
Und schlug den Hund,
Und trat und schlug ihn immer mehr.
Da biß der Hund ihn in das Bein,
Recht tief bis in das Blut hinein.

Der bitterböse Friederich,
Der schrie und weinte bitterlich.

Jedoch nach Hause lief der Hund
Und trug die Peitsche in dem Mund.

Ins Bett muß Friederich nun hinein,
Litt vielen Schmerz an seinem Bein ;
Und der Herr Doktor sitzt dabei
Und gibt ihm bitt’re Arzenei.

Der Hund an Friederichs Tischen saß,
Wo er denn großen Kuchen aß ;
Aß auch die gute Leberwurst,
Und trank den Wein für seinen Durst.
Die Peitsche hat er mitgebracht
Und nimmt sie sorglich sehr in acht.

[modifier] La très triste histoire avec le briquet

Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug
Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug
Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug
Die gar traurige Geschichte mit dem Feuerzeug

Paulinette était seule à la maison,
Les parents étaient tous deux sortis.
Lorsqu’elle sautilla alors dans la chambre
Avec légèreté et chantait et chanta.

Alors vit-elle devant elle debout
Un briquet joli à voir.
« Oh », parla-t-elle, « oh, si beau et gracieux !
Cela doit être un magnifique jouet,
Je m’allume une brindille,
Comme souvent la mère l’a fait .

Et Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« Le père l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Laisse posé ! Sinon tu brûles de mille feux !

Paulinette n’entend pas les chats !
La brindille brûle toute claire et brillante,
Ça clignote drôlement, craque fort,
Exactement comme vous le regardez sur l’image.
Paulinette pourtant se réjouit beaucoup
Et sauta dans la chambre par-ci par-là.

Pourtant Minz et Maunz, les chats,
Lèvent leurs griffes.
Ils préviennent avec leurs pattes :
« La mère l’a interdit ! »
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Jette-le ! Sinon tu brûles de mille feux !

Mais aïe ! Le flamme touche son habit,
Le tablier brûle, ça brille loin
Il brûle la main, il brûle le cheveu,
Il brûle tout l’enfant même.
(le "il" est impersonnifié)

Et Minz et Maunz, ceux-ci crient
Très plaintivement à deux
« Par là ! Par là ! Qui aide sur-le-champ ?
En feu se trouve tout l’enfant !
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
À l’aide ! l’enfant brûle de mille feux ! »
(Qui aide sur-le-champ ? = Qui peut aider sur-le-champ ?)

Brûlée est entièrement et tout
La pauvre enfant avec peau et cheveu
Un petit tas de cendres reste seul
Et les deux souliers, si jolis et fins.

Et Minz et Maunz, les petits,
Ceux-ci sont assis ici et pleurent :
Miaou ! Mio ! Miaou ! Mio !
Où sont les pauvres parents ? Où ?
Et leurs larmes coulent
Comme le petit ruisseau sur les prés.

Paulinchen war allein zu Haus,
Die Eltern waren beide aus.
Als sie nun durch das Zimmer sprang
Mit leichtem Mut und sing und sang.

Da sah sie plötzlich vor sich stehn
Ein Feuerzeug, nett anzusehn.
« Ei », sprach sie, « Ei, wie schön und fein !
Das muß ein trefflich Spilzeug sein.
Ich zünde mir ein Hölzchen an,
Wie’s oft die Mutter hat getan. »

Und Minz und Maunz, die Katzen,
Erheben ihre Tatzen.
Sie drohen mit den Pfoten :
« Der Vater hat’s verboten !
Miau ! Mio ! Miau ! Mio !
Laß stehn ! Sonst brennst du lichterloh ! »

Paulinchen hört die Katzen nicht !
Das Hölzchen brennt gar hell und licht,
Das flackert lustig, knistert laut,
Grad wie ihr’s auf dem Bilde schaut.
Paulinchen aber freut sich sehr
Und sprang im Zimmer hin und her. »

Doch Minz und Maunz, die Katzen,
Erheben ihre Tatzen.
Sie drohen mit den Pfoten :
« Die Mutter hat’s verboten !
Miau ! Mio ! Miau ! Mio !
Wirf’s weg ! Sonst brennst du lichterloh ! »

Doch weh ! Die Flamme faßt das Kleid,
Die Schürze brennt ; es leuchtet weit.
Es brennt die Hand, es brennt das Haar,
Es brennt das ganze Kind sogar.

Und Minz und Maunz, die schreien,
Gar jämmerlich zu zweien :
« Herbei ! Herbei ! Wer hilft geschwind ?
In Feuer steht das ganze Kind !
Miau ! Mio ! Miau ! Mio !
Zu Hilf’ ! Das Kind brennt lichterloh ! »

Verbrannt ist alles ganz und gar,
Das arme Kind mit Haut und Haar ;
Ein Häuflein Asche bleibt allein
Und beide Schuh’, so hübsch und fein.

Und Minz und Maunz, die kleinen,
Die sitzen da und weinen :
Miau ! Mio ! Miau ! Mio !
Wo sind die armen Eltern ? Wo ?
Und ihre Tränen fließen
Wie’s Bächlein auf den Wiesen.

[modifier] L’histoire du garçon noir

Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben
Die Geschichte von den schwarzen Buben

Il¹ vint se promener devant le portail
Un charbon-goudron-corbeau-noir Maure.
Le soleil lui brillait sur le crâne,
Alors il prit son parasol.
Alors vint le Ludwig par-là courant
Et porta son fanion dans la main
Le Kaspar vint au rapide pas
Et amena sa Bretzel².
Et pas non plus le Wilhelm n’était raide
Et amena son rond cerceau.
Ceux-ci crièrent et rirent tous les trois,
Lorsque là-bas le petit Maure passa,
Parce qu’il était aussi noir que de l’encre.
¹ Le "il" du début est impersonnifié.
² En allemand et en alsacien, bretzel est mis au féminin (en Alsace [en français], bretzel l'est également). Dans le reste de la France, le nom est mis au masculin, bien qu'il s'agisse d'une spécialité alsacienne et allemande.

Alors vint le grand Nikolas
Avec son grand tonneau d’encre.
Celui-ci dit : « Vous enfants écoutez-moi
Et laissez le Maure gentiment en paix
Que peut donc ce Maure
Qu’il ne soit pas si blanc comme vous ? »

Mais les garçons ne suivaient pas
Et lui riaient dans le visage
Et riaient plus effrontément qu’avant
Sur le pauvre Maure noir.

Le Niklas devint méchant et furieux,
Tu le vois là sur cette image !
Il empoigna tout de suite les garçons
À bras, à tête, à jupe et veste,
Le Wilhelm et le Ludewig,
Le Kaspar aussi, celui-ci se débattit.
Il les trempa dans l’encre profond,
Bien que le Kaspar « Au feu » cria.
Jusqu’au-dessus de la tête dans le tonneau d’encre
Les trempa le grand Nikolas.

Tu les vois là, comme noirs ils sont,
Beaucoup plus noirs que l’enfant maure !
Le Maure en dehors de la lumière du soleil
Les enfant encrés derrière
Et n’auraient-ils pas ainsi ri,
Niklas ne les aurait pas rendu noirs.

Le prénom allemand "Ludwig" a donné les prénoms Ludovic, Louis et Clovis (Klodwig).

Es ging spazieren vor dem Tor
Ein kohlpechrabenschwarzer Mohr.
Die Sonne schien ihm aufs Gehirn,
Da nahm er seinem Sonnenschirm.
Da kam der Ludwig hergerannt
Und trug sein Fädchen in der Hand
Der Kaspar kam mit schnellem Schritt
Und brachte seine Bretzel mit.
Und auch der Wilhelm war nicht steif
Und brachte seinen runde Reif.
Die schrie’n une lachten alle drei,
Als dort das Mohrchen ging vorbei,,
Weil es so schwarz wie Tinte sei !

Da kam der große Nikolas
Mit seinem großen Tintenfaß
Der sparch : « Ihr Kinder hört mir zu
Und laßt den Mohren hübsch in Ruh’ !
Was kann denn dieser Mohr dafür,
Daß er so weiß nicht ist wie ihr ?

Die Buben aber folgten nicht
Und lachten ihm ins Angesicht
Und lachten ärger als zuvor
Über den armen schwarzen Mohr.

Der Niklas wurde bös’ und wild,
Du siehst es hier auf diesem Bild !
Et packte gleich die Buben fest,
Bei Arm, beim Kopf, bei Rock und West’,
Den Wilhelm und den Ludewig,
Den Kaspar auch, der wehrte sich.
Er tunkt sie in die Tinte tief,
Wie auch der Kaspar : Feuer ! rief.
Bis übern Kopf ins Tintenfaß
Tunkt sie der große Nikolas.

Die siehst sie hier, wie schwarz sie sind,
Viel schwärzer als das Mohrenkind !
Der Mohr voraus im Sonnenschein,
Die Tintenbuben hinterdrein ;
Und hätten sie nicht so gelacht,
Hätt’ Niklas sie nicht schwarz gemacht.

[modifier] L’histoire du suceur de pouce

Die Geschichte vom Daumenlutscher
Die Geschichte vom Daumenlutscher
Die Geschichte vom Daumenlutscher
Die Geschichte vom Daumenlutscher

« Konrad ! » parla la Dame Maman,
« Je sors et tu restes là.
Sois bien ordonné et pieux
Jusqu’à à la maison je revienne.
Et surtout, Konrad, écoute !
Ne suce au pouce plus ;
Car le tailleur avec les ciseaux
Vient sinon très vite ici,
Et te coupe les pouces
Comme si du papier c’était. »

Part alors la mère et
Hop ! Le pouce dans la bouche.

Vlan ! À ce moment s’ouvre la porte
Et dedans à la rapide marche
Saute le tailleur dans la pièce
Chez le garçon suceur de pouce.
Malheur ! Maintenant ça fait klipp et klapp
Avec les ciseaux les pouces partent
Avec les gros coupants ciseaux !
Aïe ! Là crie le Konrad beaucoup.

Lorsque la mère vient à la maison,
Regarde le Konrad tristement.
Sans pouces il se tient là-bas,
Ceux-ci sont tous deux partis.

« Konrad ! » sprach die Frau Mama,
« Ich geh’ aus und du bleibst da.
Sei hübsch ordentlich und fromm
Bis nach Haus ich wieder komm.
Und vor allem, Konrad, hör !
Lutsche nicht am Daumen mehr ;
Denn der Schneider mit der Scher’
Kommt sonst ganz geschwind daher,
Und die Daumen Schneidet er
Ab, als ob Papier es wär. »

Fort geht nun die Mutter und
Wupp ! Den Daumen in dem Mund.

Bauz ! Da geht die Türe auf,
Und herein im schnellem Lauf
Springt der Schneider in die Stub'
Zu dem Daumen-lutscher-Bub.
Weh ! Jetzt geht es klipp und klapp
Mit der Scher’ die Daumen ab,
Mit der großen scharfen Scher’ !
Hei ! Da schriet der Konrad sehr.

Als die mutter kommt nach Haus,
Sieht der Konrad traurig aus.
Ohne Daumen steht er dort,
Die sind alle beide fort.

[modifier] L’histoire du Kaspar-à-la-soupe

Die Geschichte vom Suppen-Kaspar
Die Geschichte vom Suppen-Kaspar

Le Kaspar, celui-là était en pleine santé
Un gros garçon et bien joufflu.
Il avait des joues rouges et fraîches ;
La souple il mangeait gentiment à table.
Pourtant une fois il commença à crier :
« Je ne mange pas de soupe ! Non !
Je ne mange pas ma soupe !
Non, ma soupe je ne mange pas ! »

Au jour suivant – mais regarde donc !
Là il était déjà bien plus mince
Alors il recommença à crier :
« Je ne mange pas de soupe ! Non !
Je ne mange pas ma soupe !
Non, ma soupe je ne mange pas ! »

Au troisième jour, ô malheur et drame !
Comme le Kaspar est maigre et faible !
Pourtant lorsque la soupe arriva,
Tout de suite il recommença à crier :
« Je ne mange pas de soupe ! Non !
Je ne mange pas ma soupe !
Non, ma soupe je ne mange pas ! »

Au quatrième jour enfin tout
Le Kaspar était comme un petit fil
Il pesait peut-être une demi-livre –
Et était au cinquième jour mort.

Les mesures de poids ne correspondent pas. La livre n’est pas équivalente au lot.
Une livre moderne équivaut à 500 g. Une demi-livre équivaut donc à 250 g. Un lot équivaut en moyenne à 15 g (un nouveau lot, ein Neulot, 25 g). Un demi-lot (ein halbes Lot, expression tirée de la comptine originale), équivaut donc à 7,5 g !

Der Kaspar, der war kerngesund,
Ein dicker Bub und kugelrund.
Et hatte Backen, rot und frisch ;
Die Suppe aß et hübsch bei Tisch.
Doch einmal fing er an zu schrei’n :
« Ich esse meine Suppe nicht ! Nein !
Ich esse meine Suppe nicht !
Nein, meine Suppe ess’ ich nicht ! »

Am nächsten Tag - ja sieh nur her !
Da war er schon viel magerer.
Da fing er wieder an zu schreii’n :
« Ich esse meine Suppe nicht ! Nein !
Ich esse meine Suppe nicht !
Nein, meine Suppe ess’ ich nicht ! »

Am dritten Tag, o weh und ach !
Wie ist der Kaspar dünn und schwach !
Doch als die Suppe kam herein,
Gleich fing er wieder an zu schrei’n :
« Ich esse meine Suppe nicht ! Nein !
Ich esse meine Suppe nicht !
Nein, meine Suppe ess’ ich nicht ! »

Am vierten Tag endlich gar
Der Kaspar wie ein Fädchen war.
Er wog vielleicht ein halbes Lot –
Und war am fünften Tage tot.

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