Démocrates suisses

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Démocrates Suisses

Schweizer Demokraten Democratici Svizzeri Democrats Svizzers



Président	Bernhard Hess

Fondation	1961
Siège	Case Postale 8116 3001 Berne

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Secrétaire général
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Représentation du parti
Conseillers Nationaux
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Conseillers Fédéraux

Idéologie	Nationalisme, Extrême droite, Populisme
Affiliation internationale
Couleurs*	rouge

Site Web	[1]

voir aussi
Politique de la Suisse Conseil fédéral Président de la Confédération Partis politiques suisses

Le parti Démocrates suisses (DS) est un parti politique suisse conservateur, isolationniste et idéologiquement situé à l'extrême droite de l'échiquier politique.

[modifier] Histoire

Il est fondé en 1961 par le Zurichois conservateur et isolationniste Fritz Meier, futur conseiller national, sous la dénomination de Action nationale contre l'emprise étrangère du peuple et de la patrie ou Action nationale contre la surpopulation étrangère (selon la traduction) (en allemand Nationale Aktion gegen Überfremdung von Volk und Heimat).

D'abord limité dans la Suisse alémanique, le parti commença son implantation en terre romande en faisant élire un conseiller national vaudois en 1971. On compte également 9 élus en 1973 et 16 élus en 1985 au Conseil communal de Lausanne dont l'effectif est de 100 membres. La création du parti fut une réaction à l'arrivée de travailleurs étrangers, italiens surtout ( Xénophobie ), dont l'afflux a été provoqué par la demande des milieux d'entrepreneurs liés au parti radical durant la haute conjoncture. Principalement engagés dans le domaine de la construction et hôtellerie.

En 1991, le parti obtient 5 sièges mais en 1995, il en perd 2. Depuis 1999, le parti ne compte plus qu'un seul élu au Parlement, le Bernois Bernhard Hess, qui devient le nouveau président du parti en 2005. Ce dernier n'est pas réélu en 2007, et les DS ne sont donc plus représentés au parlement.

En 2005, le parti avait perdu ses 4 sièges au parlement d'Argovie, 5 sièges pour s'établir à 4 à Bâle-Campagne, ses 5 sièges à Bâle-Ville, 1 de ses 2 sièges à Zurich, mais gardant ses 3 sièges à Berne.

[modifier] Orientation politique

Parti populiste d'extrême-droite, les DS sont hostiles à l'immigration étrangère ainsi qu'à l'Union Européenne et à l'ONU. Le slogan de la campagne de 2003 était "La Suisse d'abord!" Le logo du parti est un cœur rouge avec en son centre la croix suisse.

Son premier député au Conseil national est James Schwarzenbach en 1967. Son initiative demandant que la population étrangère ne dépasse pas 10% de la population suisse est rejetée le 7 juin 1970 par 54% des voix. Tous les cantons du centre de la Suisse l'acceptent alors que paradoxalement les cantons avec la plus forte population étrangère la rejettent. Schwarzenbach prend alors ses distances avec son propre mouvement mais n'en préside pas moins le groupe parlementaire républicain et national après les élections de 1971. Ce groupe comptait 4 membres de l'Action nationale et 7 républicains.

Une deuxième initiative est lancée par le conseiller national Valentin Oehen et est repoussée en 1974 par une nette majorité des votants. Le parti prend en 1990 le nom de Démocrates suisses. Il parvient par moments à constituer un groupe parlementaire en 1983-1986 avec les Vigilants, en 1991 avec la Lega dei Ticinesi, ainsi qu'en 1994-1995 et 1997-1999. Il a encore un représentant au Conseil national en 2003. Ce parti lance le référendum contre l'accord sur l'extension de la libre-circulation des personnes aux 10 nouveaux états membres de l'Union européenne (vote du 25 septembre 2005). Son espace politique lui est progressivement enlevé par l'Union démocratique du centre.

Les démocrates suisses sont assez sensibles sur des questions d'écologie en refusant le nucléaire, en refusant l'initiative "Avanti - pour des autoroutes sûres et performantes" proposant notamment un second tube pour le tunnel du Gothard, en acceptant une initiative pour "un Dimanche sans voiture par saison", ou en soutenant l'initiative anti-OGM "Pour des aliments produits sans manipulations génétiques."

Les DS ont lancé une initiative populaire fédérale en 1990 "pour un jour de la fête nationale férié" qui reçut l'approbation populaire en 1993 avec 83,8% et fut l'une des rares initiatives acceptées par le Peuple suisse.