Cycle de Fondation

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Catégorie:science-fiction

Le cycle de Fondation est une histoire de science fiction écrite par Isaac Asimov qui « consistait à rédiger un roman historique du futur ». [1]

Sommaire

[modifier] Présentation

La base est publiée entre mai 1942 et janvier 1950 dans le magazine Astounding Science Fiction.

Asimov a amalgamé en romans ces nouvelles pour les éditer en une trilogie (aux éditions Gnome Press) :

Après une trentaine d'années, plusieurs livres s'y ajouteront, lui donnant une suite :

et un Début :

L'ordre chronologique du "cycle fondation" n'est pas le même que celui d'écriture mais :

  1. Prélude à Fondation
  2. l'Aube de Fondation
  3. Fondation
  4. Fondation et Empire
  5. Seconde Fondation
  6. Fondation foudroyée
  7. Terre et Fondation

Toutefois, les deux premiers romans décrivent la génèse de la Fondation, et ils peuvent être considérés à part des cinq suivants qui sont l'histoire de la Fondation à proprement parler.


[modifier] Autres titres

Le cycle de Fondation est lié à deux romans du cycle des robots :

Des émules d'Isaac Asimov ont écrit cinq autres livres sur Fondation. Selon l'ordre chronologique du cycle, ils se situent entre l'Aube de Fondation et Fondation :

  • Fondation en Péril, Gregory Benford (Foundation's Fear, 1997) ;
  • Fondation et chaos, Greg Bear (Foundation and Chaos, 1998) ;
  • Le Triomphe de Fondation, David Brin (Foundation's Triumph, 1999).
  • Psychohistoire en péril, Donald Kingsbury (Psychohistorical Crisis, 2001).
  • L'Originiste, Orson Scott Card (The Originist, 1989). Il s'agit de la dernière nouvelle du recueil " Portulans de l'imaginaire : AVATARS ("Maps in a Mirror : FLUX"), du même auteur.

En 1989, un recueil de nouvelles est paru sous le titre Foundation's friends. Il regroupe des nouvelles écrites par dix-huit auteurs de S.F. dans le style et/ou dans un lieu et/ou une époque déjà décrit(e) par Asimov. Parmi ces auteurs : Orson Scott Card cité plus haut, Hal Clement, Harry Harrison, Frederik Pohl, Pamela Sargent, Robert Sheckley, Robert Silverberg et Connie Willis. La traduction française est parue sous le titre Les fils de Fondation aux éditions Pocket (collection SF/Fantasy) et sous le titre Les Enfants de la Fondation chez France Loisirs.

[modifier] La psychohistoire

Icône de détail Article détaillé : psychohistoire.
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

La psychohistoire est une science imaginée par Isaac Asimov (avec l'aide de John Campbell), sorte de thermodynamique de l'humanité, dont l'objet est l'étude statistique des comportements de grands groupes d'êtres humains (de plusieurs milliards d'individus), dans le but de prévoir son évolution future. Le fondement de la psychohistoire repose sur la théorie de la physique quantique et statistique : le comportement de chaque particule est imprévisible (statistique), mais cependant le comportement de l'ensemble (milliards de particules) répond aux lois de la physique et est parfaitement prévisible.

Afin d'éviter les paradoxes d'autoréférence, la psychohistoire est censée ne fonctionner que sur des populations qui ne sont pas (trop) informées, dans le détail, de ses conclusions. C'est pourquoi dès le départ la Fondation est coupée en deux : la partie visible qui ne s'occupe que de sciences exactes et historiques, et la Seconde Fondation, « à l'autre bout de la galaxie », qui veille dans l'ombre à la bonne application du Plan Seldon malgré les multiples aléas de l'histoire réelle. En fait, cette science avait été d'abord imaginée par un robot nommé R. Giskard Reventlov qui apparaît dans la série Robots. Étant donné qu'il avait été modifié, il pouvait voir et influencer les sentiments et décisions des humains ; il était "télépathe". Cette qualité lui permit de pressentir l'existence de la psychohistoire. Plus tard, R. Giskard Reventlov transmit cette idée au robot R. Daneel Olivaw. Bien des années après, Hari Seldon découvre lui aussi cette nouvelle science et c'est sous l'impulsion discrète de R. Daneel Olivaw qu'il la rendra enfin applicable. Les personnages de R. Daneel Olivaw et de R. Giskard Reventlov font le lien entre le cycle de Fondation et celui des robots.

Bien que capable de prédire la réaction de masses humaines à certains événements, la psychohistoire ne fonctionne que pour un très grand nombre d'individus et est incapable de prévoir la réaction d'un individu isolé face à un stimulus donné. Elle reconnaît par contre l'influence d'actes de petite envergure sur l'ensemble de la population qu'elle considère. On peut en cela l'apparenter à la - tout-à-fait scientifique - théorie du chaos.

[modifier] Anecdotes

Isaac Asimov a reçu le prix Hugo spécial en 1966 pour la « Meilleure série de SF » de tous les temps.

Cette œuvre a inspiré George Lucas pour son univers Star Wars.[2]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes

  1. Isaac Asimov, dans l'avant propos de terre et fondation(ISBN 2070417522)
  2. C'est en tous les cas ce qu'Asimov laisse entendre lui-même dans son autobiographie : "Moi-même j'ai largement puisé dans l'Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain pour la structure d'ensemble de Fondation, et il me semble qu'à leur tour, les différents épisodes filmés de la Guerre des étoiles empruntent sans hésiter à ma série", in Moi, Asimov, Isaac Asimov, Éditions Folio, collection Folio SF, 2003, p. 259.