Culture d'Haïti

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Sommaire

[modifier] Célébrations

  • 1er janvier : indépendance d'Haïti (1er janvier 1804, jour férié) ;
  • 2 janvier : Jour des Aieux (jour férié).
  • 1er mai : Jour de l'Agriculture et du Travail (jour férié)
  • 18 mai : Création du Drapeau Haïtien à l'Arcahaie par Dessalines, le libérateur de Haïti qui arrachait le blanc du drapeau Français et faire recoudre le bleu rapproché du rouge par Cathérine Flon, un nom retenu dans l'histoire d'Haïti. C'est aussi le jour de l'Université. Mai 1803, (jour férié)
  • 17 octobre Commémoration de la mort de l'Empereur Jean-Jacques Dessalines le Grand assassiné au Pont-Rouge (Nord de Port-au-Prince) par ses soldats (Gabar et Guérin) sous la dictée des Généraux Henry Christophe et Alexandre Pétion, les plus cités. Mutilé, ses restes ont été ramassés par une femme connue sous le nom Défilée que l'histoire taxait de folle pour les amener dans un sac au cimetière Saint Anne de Port-au-Prince. Octobre 1806, (jour férié)

[modifier] Littérature haïtienne

Icône de détail Article détaillé : Littérature haïtienne.

La plupart de la littérature haïtienne est écrite en langue française. De plus en plus d'auteurs n'écrivent plus en langue créole. Parmi les écrivains de la diaspora haïtienne se trouvent également des auteurs de langue anglaise (comme Edwige Danticat) et de langue espagnole (comme Micheline Dusseck).

Les auteurs haïtiens de réputation internationale comprennent les noms de Jean Price-Mars, Jacques Roumain, Marie Vieux, Jacques Stephen Alexis, René Depestre, Jean Métellus et l'homme-total (peintre, dramaturge, écrivain), Frankétienne. Ainsi que Dany Laferrière (romancier, scénariste) qui a quitté Haïti pour Montréal en 1976 (Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, 1985), Emile Ollivier, Louis-Philippe Dalembert...

[modifier] Peinture haïtienne

Icône de détail Article détaillé : Peinture haïtienne.

La peinture a toujours été une forme d'expression traditionnelle en Haïti comme en témoignent les décorations murales et les illustrations d'inspiration religieuse dont certaines remontent au XVIIIe siècle. Si les milieux cultivés privilégient, au cours des XVIIIe et XIXe siècles, le style académique, les artistes populaires créent des œuvres qui se distinguent par l'usage des couleurs et des aplats et par des thèmes mystiques et traditionnels. Au milieu du XXe siècle émerge le style des « naïfs haïtiens », salués par les intellectuels européens, et le courant des peintres vaudous.

[modifier] Musique haïtienne

Wyclef Jean
Wyclef Jean

La musique constitue une partie importante de la vie des Haïtiens. Les formes de cadences musicales sont variées. Le Kompa, la musique messagère, le Twoubadou et le rythme racine forment le quatuor de base de la culture propre à l'île. Ces musiques connaissent des évolutions pour s'allier harmonieusement à des rythmes de rumba, de jazz ou de rock.

A côté de ces formes, les musiciens sont influencés par les rythmes des pays voisins : le merengue, mais aussi le hip-hop, le ragga ou le reggae. Si certains musiciens restent sur l'île, d'autres exportent leur art dans le monde, comme Ti Jack.

[modifier] Cinéma haitien

Icône de détail Article détaillé : Cinéma haitien.

L'historiographie haïtienne sur le cinéma est très limitée. On ne connaît qu'un numéro double de la revue de l'Institut Français d'Haïti « Conjonction », sorti en 1983, consacré au cinéma, un livre d'Arnold Antonin, paru au cours de la même année à Caracas (Venezuela), intitulé « Matériel pour une préhistoire du cinéma haïtien » et un article du même auteur dans le livre de Guy Hennebel et de Alfonso Gumucio Dagrón, paru en 1981 sous le titre de Cinéma de l’Amérique latine. D'ailleurs, bon nombre d’informations publiées dans « Conjonction » proviennent de cet article. Les auteurs ont révélé par la suite qu’ils n’avaient pas pris le risque de citer Arnold Antonin dans leur bibliographie en raison de la répression de la dictature des Duvalier.

Le cinématographe fait son apparition en Haïti pratiquement en même temps que dans les autres pays du monde. Le 14 décembre 1899, un représentant du cinématographe Lumière, Joseph Filippi, de passage sur l'île, effectue la première projection publique au Petit séminaire. Le lendemain, il filme un incendie à Port-au-Prince.

On dispose encore, dans les archives américaines de la Bibliothèque du Congrès de Washington, de nombreuses séquences sur la période de l'occupation américaine de 1915-1934, représentant les actions des marines et les cérémonies officielles.

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Bibliographie

  • Michèle Grandjean, Artistes en Haïti. Cent parmi d'autres, éditions APAM (Association pour la Promotion des Arts du Monde), 1997.
  • Jean-Marie Drot, Voyage au pays des naïfs, Hatier, Paris, 1986
  • Gérald Alexis, Peintres haïtiens, Paris, 2001

[modifier] Liens externes