Cinéma tadjik

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Cinéma d'Asie centrale

Sommaire

[modifier] Histoire du cinéma tadjik

C'est au début des années 1930 que sont réalisés les premiers films tadjiks, par exemple Quand meurent les émirs de Lidia Petchorina en 1932.

Mais la première filmographie significative (18 films) est celle de Bension Kimyagarov, avec Dokhounda (1956), Roustam et Soukhrab (1971), d'après l'œuvre épique de Abu'l-Qāsem Ferdousi, ou son dernier film Un homme change de peau, réalisé en 1978, un an avant sa mort. Parmi les cinéastes de la même génération, on peut relever les noms de Vladimir Motyl (Les Enfants du Pamir, 1963), Moukadas Makhmoudov, Takhir Sabirov (La Légende de l'amour, 1963), Anvar Touraev ou Souvat Khamidov.

La fin du XXe siècle voit s'affirmer de nouveaux talents, tels que Davlat Khoudonazarov (La Berceuse, 1966 ; Les Murmures d'un ruisseau dans la neige qui fond, 1982), Bako Sadykov (La Tornade, 1989) ou encore Bakhtiar Khudojnazarov (Le Petit Frère, 1991 ; Luna Papa, 1999).

Au Tadjikistan, Mohsen Makhmalbaf, le réalisateur iranien internationalement reconnu, a joué le même rôle que celui qu'il a joué dans la reconstruction du cinéma de l'Afghanistan d'après les Talibans.

En 2003, la Semaine du film d'Iran s'est tenue à Douchanbé, capitale du Tadjikistan. Plusieurs films iraniens, dont Mes yeux pour vous, Le Dernier souper, La Fiancée, Avicenne et Passion furent projetés au Cinéma Vatan à Douchanbé.

Didar Film Festival, le premier festival du Film au Tadjikistan, s'est tenu pour la première fois en 2004.

En 2006, un film tadjik Pour aller au ciel, il faut mourir (Bihisht faqat baroi murdagon) a été présenté en sélection officielle au 59e Festival de Cannes, dans le cadre de la section "Un Certain Regard". Son réalisateur, Djamshed Usmonov, s'était déjà fait connaître en France avec Le Vol de l'abeille (co-réalisé par Min Byung-Hun) et surtout avec L'Ange de l'épaule droite également sélectionné à Cannes dès 2002.

[modifier] Bibliographie

  • (en) Aruna Vasudev, Latika Padgaonkar et Rashmi Doraiswamy (sous la direction de), Being & Becoming : The Cinemas of Asia, New Delhi, Macmillan, 2002, 580 p. (chapitres 2 et 3 : « Central Asia: Tajikistan: landmarks of Tajik cinema  » par Ato Akhrorov ; « Tajikistan: turmoil takes its toll » par Rashmi Doraiswamy) (ISBN 0333-93820-8).
  • (fr) Jean Radvanyi et Jean-Loup Passek (sous la direction de), Le Cinéma d'Asie centrale soviétique, Coll. Cinéma/Pluriel, 1991, 192 p. (chapitre : « Le cinéma tadjik, cinéma du Toit du monde » par Ato Akhrorov) (ISBN 2-85850-567-5)

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