Chrétiennerie
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Le terme chrétiennerie est un québécisme pour désigner une remarque ou un commentaire désobligeants ou niais. Ce terme est nommé en l'honneur de Jean Chrétien, ancien premier ministre du Canada.
Note : Jean Chrétien n’a pas le monopole des chrétienneries. Toute personne qui parle à un public est parfois amené à faire une chrétiennerie.
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[modifier] Historique
Des journalistes ont remarqué que Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, répondait aux questions ou commentait diverses situations sans peser ses propos.
Un journaliste a alors décidé de cataloguer ces expressions et de les publier dans un recueil : Les Chrétienneries. Devant le succès du premier recueil, il a récidivé avec Les Chrétienneries 2.
[modifier] Quelques chrétienneries
- À un retraité : « Maintenant que vous avez vu Ottawa, vous pouvez mourir. »
- « Pourquoi acheter des carabines à répétition et de l'armement nucléaire pour s'amuser? C'est dangereux! Et quand c'est dans la maison, ben y peut y avoir un enfant qui se sert de ça. » Écouter
- « Les congés parentaux, savez-vous, mademoiselle, que vous pourriez en bénéficier? non? Il est temps... parce que vous êtes une belle fille vous savez »
- Son opinion sur une éventuelle majorité de 50% plus une voix dans un référendum sur l'indépendance du Québec: « Qu'arriverait-il à la pauvre personne qui ferait la différence ? Elle se ferait tuer, et après on serait à égalité ».
[modifier] Recueils
- Pascal Beausoleil (compil.), Les Chrétienneries, Les Intouchables, 2000. ISBN 2-89549-017-1
- Pascal Beausoleil (compil.), Les Chrétienneries 2, Les Intouchables, 2001. ISBN 2-89549-048-1