Château de Luc
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Château de Luc | ||
Latitude Longitude |
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Commune | Luc | |
Région historique | Gévaudan | |
Département | Lozère | |
Région | Languedoc-Roussillon | |
Pays | France | |
Période ou style | ||
Type | ||
Architecte | ||
Début construction | ||
Fin construction | ||
Propriétaire initial | Seigneurs de Luc | |
Destination initiale | ||
Propriétaire actuel | ||
Destination actuelle | ||
Classement | ||
Site internet | ||
Château - Château par pays | |
Le château de Luc est un château féodal situé à Luc en Lozère, dans l'ancienne province du Gévaudan. Il est aujourd'hui en ruine.
Sommaire |
[modifier] Situation
Le château est situé sur la commune de Luc, en Lozère. Cette position était très stratégique puisqu'on est là à la frontière entre le Gévaudan et le Vivarais (aujourd'hui l'Ardèche). Il est l'un des gardiens de la Régordane.
[modifier] Histoire
Le château est tout d'abord une possession des seigneurs de Luc, devenus par le biais de mariages, liés aux barons de Randon (installés près de Rieutort-de-Randon puis au Châteauneuf-de-Randon), l'une des huit baronnies du Gévaudan. Sa construction remonte au XIIe siècle, sur un ancien site celtique[1]
Il devient ensuite une possession des Polignac, bien que certaines parties dépendent de seigneurs voisins (une tour aux Agrain des Hubacs, une autre aux Bourbal de Choissinet).
En 1380, durant la Guerre de Cent ans, il est assiégé par une bande de routiers. Les habitants réfugiés là seront secourus par dix gentilshommes des alentours[2]. Ils sont emmenés par trois seigneurs, dont Béraud d'Agrain des Ubas.
Durant les guerres de religion du XVIe siècle, une garnison est installée là pour protéger cette partie du Gévaudan. Le château est ensuite détruit après 1630 sur la demande de Richelieu, comme il sera fait de celui de Châteauneuf-de-Randon et de Grèzes.
En 1878, le donjon est transformé en chapelle et la statue de la Vierge Marie présente encore à son sommet est alors installée.
[modifier] Annexes
[modifier] Liens internes
[modifier] Sources et références
- ↑ (fr) jedecouvrelafrance.com
- ↑ Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 350
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