Catboat

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Le Laser, exemple de catboat
Le Laser, exemple de catboat

Le gréement en "cat-boat" est un grément à une seule voile, dont l'emplanture du mât est située très à l'avant du bateau. Souvent en bois (pour sa résistance et sa souplesse) et dépourvu de haubans, il tourne pour positionner la voile par rapport au vent. Bien adapté aux petites embarcations légères, il permet la manœuvre complète du voilier par un homme seul. Cependant, le rendement d'une grand'voile est souvent meilleur en association avec un foc.

Par souci de simplification, le mât est assez souvent monté fixe dans l'emplanture, mais toujours sans haubans ni étais. La voile s'oriente alors indépendamment du mât. Cette disposition abaisse un peu le rendement aux allures de près, mais n'a pas d'incidence aux allures portantes. On prend soin de choisir un mât présentant une certaine souplesse en flexion, de manière à mieux encaisser les contraintes mécaniques imposées par la voile à la coque. Le catboat a traditionnellement une coque relativement large : 35 à 50 % de la longueur à la flottaison ! Cela lui confère une stabilité de forme qui, avec le fait de n'avoir qu'une seule écoute à régler, rend la navigation particulièrement relaxante. Ce genre de coque, en revanche, ne se prête guère à un usage voile-aviron. Le plus souvent muni d'une dérive pivotante, le catboat se joue des petits fonds et aborde aisément sur une plage. La dérive pivotante est en outre précieuse pour déplacer le centre de dérive, ce qui est utile étant donné que l'on ne peut agir sur le centre vélique du fait de l'absence de foc.

La plupart des catboats ont une voile à corne, ce qui permet de recourir à un mât plus court, plus aisé à démonter et remettre en place. Pour les plus modernes, cependant, la voile marconi est couramment utilisée. La voile à livarde n'apparaît quasiment jamais. Etant donné la grande surface de l'unique voile, il est précieux de pouvoir prendre des ris assez tôt lorsque le temps fraîchit, ce qui est facilité par la présence d'une bôme, dont la voile à livarde classique est dépourvue. Une voile marconi munie d'une bôme à enrouleur est évidemment bien pratique. Un palan n'est pas de trop pour avoir l'écoute longtemps en main sans fatigue, car la surface unitaire à contrôler est relativement importante. Le catboat enpanne facilement, mais demande de l'erre pour changer franchement d'amure lorsqu'on tire des bords. D'une manière générale, ce type de gréement convient à des embarcations de taille modérée, par exemple de 6 ou 7 mètres. Au-delà, la voile devient vite malaisée à manier.

Son nom a pour origine celui d'une ancienne embarcation néerlandaise, le kat. Par extension, les voiliers ayant adopté ce gréement en portent le nom.

Le Finn est un exemple de cat-boat très célèbre pour ses ses régates (monotype Olympique). Les Yole-OK, Moth-Europe et les Optimists en sont d'autres.

Le nom cat-boat est d'origine américaine. Les cat-boat sont légion dans le Maine ou du temps de la pêche à la voile ils étaient avant tout des drageurs d'huitres. Ils y avait des variantes comme les cat-yawls. En France, le terme est apparu vers 1855 avec le "NEW YORK3 petit deriveur de 4m55 importé des US pour les régates d'Argenteuil. Mais le grand essor des Cat boat en tant que série va voir le jour en baie de Morlaix à partir de 1930. Issu des canots à misaine le cat boat en est l'extension "régate" mais sert aussi pour la famille et le loisir, il va concurrencer le Cormoran et sera un bateau vraiment typique de la baie. Aujourd'hui, une bonne dizaine de ces bateaux traditionnel naviguent et régatent encore. Le chantier JEZEQUEL, en construit encore régulièrement.

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