Brain-sur-Longuenée

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Brain-sur-Longuenée

Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Maine-et-Loire
Arrondissement	Arrondissement de Segré
Canton	Canton du Lion-d'Angers. Brain-sur-Longuenée est situé à 23 kilomètres au nord-ouest d'Angers
Code Insee	49043
Code postal	49220
Maire Mandat en cours	Jean Poussin
Intercommunalité	Communauté de Communes Région du Lion d'Angers (CCRLA)
Latitude Longitude	47° 35′ 08″ Nord 0° 45′ 39″ Ouest / 47.5855555556, -0.760833333333
Altitude	41 m (mini) – 102 m (maxi)
Superficie	22,43 km²
Population sans doubles comptes	768 hab. (1999)
Densité	34 hab./km²

Brain-sur-Longuenée est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

[modifier] Géographie

Brain-sur-Longuenée est situé en bordure de la forêt de Longuenée sur des anciennes landes et des marécages, d'où l'origine de son nom. La forêt fournissait le pacage, le gibier, le charbon de bois, les petits fruits. C'était aussi un lieu de commerce et de trafic. Le plateau relativement élevé alimentait le bourg en eau plus ou moins potable.

Brain-sur-Longuenée est à 7 kilomètres du Lion-d'Angers, à 18 de Segré et à 23 d'Angers. Elle est également située à 5 kilomètres à l'ouest de l'axe Rennes-Angers.

[modifier] Histoire de Brain sur Longuenée

Brain-sur-Longuenée est cité au XIe et XII^e siècle dans des documents du chapitre de St Laud (Angers). Le curé Jean Pierre Gourdon (à Brain de 1851 à 1871) raconte dans son manuscrit, l'histoire de Brain à partir des registres paroissiaux. Il parle de la cure (actuelle mairie), de l'ancienne église, fait les généalogies de quelques familles : Les de Mergot, les Mauvif de Montergon, les Richou...
Avant la Révolution, Brain appartenait en grande partie au fief de la Beuvrière. L'histoire de Brain reste marquée par des personnages dont il reste les vestiges des lieux-dits qu'ils habitaient.

[modifier] Le château de Montergon

L'ancien manoir de Montergon fut la demeure des de Mergot pendant cinq siècles, puis de la famille du Pineau et des Mauvif.

Cadran solaire de Nicolas du Pineau, ardoise gravée de 1719. Motif religieux : IHS, calvaire, cœur enflammé, couronne d'épine et clous de la passion

cadran solaire horizontal de Nicolas du Pineau, avec son style à 47°35, latitude locale ; heure solaire = 10h30

Christophe du Pineau était le fils de Gabriel du Pineau d'Epluchard (Le Pin), maire d'Angers en 1632, il construisit l'ancien manoir de Montergon vers 1673, son fils Nicolas lui succéda jusqu'en 1731.

[modifier] Le château de la Maison Blanche et la Maison de Lucrèce de Mergot

La Maison Blanche était habitée par Jeanne Levoyer de la Dominière, puis les Vernault, les Guillot et les RICHOU

Après la vente de Montergon, Lucrèce de Mergot et Claude d'Escuillé habitaient cette maison.

Armes de Claude d'Ecuillé, il était chevau-léger de la garde du Roi. De sable à un pal d'argent, à la bande d'azur brochant sur le tout.

Armes de Lucrèce de Mergot, elle descendait de saint Louis par sa mère Jacquine de Montours. D'azur à trois chevrons d'or.

[modifier] La famille de Terves, leurs sépultures et leurs blasons

Les comtes de Terves, originaires de Bretagne (Le Croisic), habitaient La Pouëze en Maine-et-Loire (manoirs d'Armaillé et de l'Anjouère). Le 11/06/1765, Pierre Charles de Terves épousa Eulalie Victoire Hullin de la Selle et vint habiter au château de la Beuvrière, alors paroisse de Brain-sur-Longuenée. Les de Terves et descendants sont enterrés dans la chapelle du cimetière de cette paroisse, leurs blasons y sont gravés sur des ardoises verticales.

Blason du comte de Terves	D'argent à la croix de gueules cantonnée de quatre mouchetures d'hermine de sable.	Blason de la famille de Terves x Victoire Eulalie Hullin de la Selle	De gueules à deux bandes d'argent accostées chacune de trois besants du même, rangés en barres.
Blason de la famille de Terves x Agricole Floride du Chilleau	D'azur à trois moutons paissants d'argent, deux et un accornés et mouchetés de sable.	Blason de la famille de Terves x Claire Brunet de Montreuil	D'azur à une tour d'or accompagnée en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'un croissant de même.

[modifier] Liste des maires

Période	Identité	Profession
mars 2008	Jean Poussin	retraité
voir les données antérieures dans Liste des maires de Brain-sur Longuenée.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE^[1])
1688	1709	1866	1962	1968	1975	1978	1982	1990	1999	2008
792	550	1101	534	568	513	490	574	669	768	980 ~
Nombre retenu à partir de 1688 : Population sans doubles comptes

Les hivers rigoureux, les famines, les épidémies expliquent la première chute de population. A partir de 1717 la reprise démographique est générale en France.

De 1850 à 1890, c'est l'ouverture du chemin vicinal de grande communication Gc 23 (devenu RD73) de La Membrolle-sur-Longuenée à La Chapelle-Glain, les artisans et commerçants s'installent, le bourg se rénove, l'agriculture fait besoin.

De 1900 à 1978, c'est l'industrialisation, la mécanisation de l'agriculture, l'exode rural ; les commerçants s'en vont.

En 1972, nouvelles constructions ; 1974 le premier lotissement : l'effet ne se fait sentir que vers 1980.

Tout en voulant rester un bourg rural avec une vie associative animée, Brain-sur-Longuenée, situé en limite de l'agglomération d'Angers, est en train de voir sa population augmenter à nouveau ; les infrastructures devront continuer à suivre.

L'augmentation de la population de Brain-sur-Longuenée est significative : elle évolue actuellement de 800 habitants vers les 1000 habitants. L'État-Civil de 2006 indique 5 décès (+2 hors commune), 6 mariages, et 26 naissances. La nouvelle école publique, récemment construite, va devoir être agrandie d'une cinquième classe.

Les habitants apprécient les lieux de détente dans le parc de la mairie, près de l'étang de la Cure, les nombreux chemins pédestres, VTC, et équestres, reliés à ceux de la forêt domaniale de Longuenée.

La rénovation de l'habit ancien, la création de lotissements aérés donnent des possibilités de logement tant en locatif qu'en accession à la propriété.

[modifier] Les lieux et services publics

La Mairie

La nouvelle école publique

L'école catholique

La bibliothèque

La salle des fêtes

[modifier] Les associations de Brain-sur-Longuenée

Brain est animé par de nombreuses associations ou mouvements coopératifs :

Un comité des fêtes qui illumine le bourg à Noël et organise la fête de Brain de Bon Temps le premier week-end d'août.
Deux sociétés de pêche : à l'étang de la Cure et à l'étang de la forêt.
Une bibliothèque municipale gérée par une association.
L'association Gymn'Tonic.
Le tennis club.
L'association loisirs et culture.
Un groupe local de rock : Misty Socks
L'association des Danseurs du Thiberge qui anime un atelier de formation aux danses traditionnelles des différentes régions françaises, mais aussi européennes.

Les Danseurs du Thiberge
La pétanque loisirs Brainoise.
Le Club de l'amitié.

un des motifs du comité des fêtes

Une batteuse de la Cuma en 1946

Une ensileuse de la Cuma en 2006

Des associations école publique et école privée.
Des services de garderie, de cantine scolaire, de centre de loisir.
Un foyer des Jeunes.
Un relais paroissial.
Les amis des chapelles et calvaires.
L'association humanitaire sans frontières.
Brain d'gaz moto-club.

La Cuma de Longuenée est une coopérative d'utilisation en commun de matériel agricole.

L'A.S.B.L. Football : le calendrier 2007

		Les huit équipes de football de Brain sur Longuenée

[modifier] Sites et monuments

[modifier] La cure, devenue la mairie

Sur la façade est, à droite, ce qu'il reste de l'ancienne cure

Façade sud de la nouvelle cure.

L'ancienne cure fut construite vers le XV^e siècle, elle était composée d'une longère, encore en partie visible sur la partie droite de la façade est.

En 1762, la nouvelle cure fut ajoutée, en retour d'équerre, par le curé Antoine Simon de la Bénardays. Le rez-de-chaussée de ce bâtiment est aujourd'hui aménagé entièrement en mairie et en agence postale.

[modifier] De l'ancienne à la nouvelle église

Maquette de l'ancienne église

photographie de 1894

L'ancienne église était au même endroit que l'actuelle, le chœur et la basse nef (ancien clocher) se superposent. Sous l'église, une véritable nécropole : en l'absence de cimetière jusqu'en 1650, tous les habitants étaient ensépulturés dans l'église. Maquette de Jean Poussin.

À droite, photographie de Joseph Dubois instituteur prise en 1894 pendant la construction de la nouvelle église, l'ancien clocher est encore debout, on croyait le conserver.

[modifier] La chapelle Sainte-Anne et la nouvelle église

chapelle Sainte-Anne

nouvelle église

En 1639 une épidémie de dysenterie fait 152 morts à Brain (au lieu de 12 par an), ce sont 25 ou 30 morts qu'il faut enterrer certains mois d'été : le sol de l'église ne suffit plus, un cimetière est créé en plein champ. La chapelle Sainte-Anne y est construite par le vicaire François Poyfélon en 1640, il y sera le premier enterré en 1651 ; suivront trente-neuf prêtres ou notables du pays et spécialement les familles d'Orvaux, Hullin de la Selle, de Terves, de Mergot et Mauvif de Montergon.

Construite en 1894, la nouvelle église a la forme d'un octogone, la voute est surmontée d'une statue en fonte de N.D. de Lourdes.

En 2006, la commission régionale du patrimoine et des sites des Pays de Loire a décidé d'inscrire l'église de Brain-sur-Longuenée au titre de monument historique.

[modifier] L'ermitage du Puits Hervé

l'ermitage

la fontaine

Hervé, un pieux ermite aurait habité cet abri et découvert la source de la fontaine au XII^e siècle, ces vestiges ont été reconstruits ou restaurés au XVI^e siècle.

Le curé Gourdon dans son manuscrit de 1851 à 1871 fait la relation avec saint Hervé enterré dans l'île de Chalonnes-sur-Loire (49) au lieu dit Saint-Hervé (vestiges de sa chapelle dans un domaine privé, visibles de la route)