Bourgeoisie de Genève

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Bourgeoisie de Genève

Les habitants de la Seigneurie de Genève se divisaient en :

  • les citoyens et bourgeois de la ville. Pour accéder à la bourgeoisie il fallait l'acheter. Outre la somme d’argent, il était d'usage de donner un seillot [1] et souvent aussi une arme à feu.
  • les étrangers qui devaient être admis à l’habitation genevoise. Ils pouvaient accéder à la bourgeoisie mais il leur fallait avoir séjourné un certain nombre d’années à Genève et l’acheter.
  • les natifs, fils d’étranger admis à l’habitation, nés dans la ville. Ils étaient privés de tout droit politique et ne pouvaient exercer certaines professions.
  • les sujets, habitant de terres dépendant de la seigneurie (mandements de Peney et Jussy).

L'assemblée des bourgeois et citoyens de Genève constituait le Conseil général, le nombre de bourgeois ayant droit de voter en Conseil général n'excéda pas quinze cents personnes. Le Conseil général à l'origine élisait pour un an les syndics de Genève, magistrats chargés de l'administration de la commune. Par la suite il désigna le Conseil des Deux-Cents.

Il y eut un certain nombre de révoltes contre le népotisme (accession gratuite) et l’entrée en masse d’étrangers notamment les réfugiés protestants français que Calvin fit inscrire de force dans la bourgeoisie pour assurer sa domination. Il obtient ainsi la majorité aux élections de 1554 ainsi qu'aux trois conseils.

[modifier] Notes et références

  1. seillot :seau ou petite seille. pour porter l’eau dans les incendies. Les seillots demeuraient accrochés à des murs dans les quartiers de la ville

Histoire de Genève Librairie J Jullien 1889