Bouï
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Bouï | ||
Буй | ||
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Pays | ||
Région économique | Centre | |
District fédéral | Central | |
Sujet fédéral | Oblast de Kostroma | |
Code OKATO | 34405 | |
Maire | ||
Gouverneur | {{{gouverneur}}} | |
Fondation | 1536 | |
Statut de ville | 1778 | |
Ancien(s) nom(s) | ||
Population | 25 900 hab. (2007) | |
Densité | 1 036 hab./km2 | |
Gentilé | ||
Coordonnées | ||
Altitude | m | |
Superficie | 25 km2 | |
Cours d'eau | {{{cours_d'eau}}} | |
Fuseau horaire | UTC+3 (heure d'été : +4) |
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Indicatif téléphonique | (+7) 49435 | |
Site officiel | ||
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Liste des villes de Russie |
Bouï (en russe : Буй) est une ville de l'oblast de Kostroma, en Russie, et le centre administratif du raïon de Bouïski. Elle se trouve sur la rivière Kostroma, à 87 km (98 km par la route) au nord-est de Kostroma. Sa population s'élève à 25 900 habitants en 2007.
[modifier] Histoire
Bouï était au Ve siècle un comptoir commercial protégé par une forteresse des Méri (en russe : Merja), une population finno-ougrienne. Le nom méri d'origine n'est pas connu, mais dans la langue finnoise il était Vuoksensuu ou Vieksansuu (Bouche de Vuoksi / Vieksa). Le site fut peuplé par des populations finno-ougriennes au moins jusqu'à l'invasion mongole de la Russie en 1237-1238. A l'époque de la menace mongole, des habitants de Kostroma cherchèrent refuge à Bouï, et il semble qu'ils rebaptisèrent alors le lieu Bouï.
Dans l'histoire russe, Bouï était en 1536 un site fortifié au confluent des rivières Kostroma et Vioksa. Le fort fut construit conformément à l'ordre de Héléna Glinska, régente de la Russie à l'époque, et mère d'Ivan le Terrible. Bouï reçut son statut de ville en 1778, sous le règne de Catherine la Grande.
Lors de la construction de la ligne de chemin de fer Saint-Pétersbourg – Viatka, achevée en 1908, la population de Bouï passa de 1 000 à 3 500 habitants en 1913. La nouvelle gare de Bouï était située à 727 km de Saint-Pétersbourg et à 614 km de Moscou.
En 1914-1915, un grand camp de prisonniers de guerre fut construit pour les soldats autrichiens, hongrois et allemands capturés. Il était situé à trois kilomètres au sud de Bouï, à Korega, sur la rive ouest de la rivière Kostroma. Après la signature du traité de paix de Brest-Litovsk, le 3 mars 1918, tous les prisonniers de guerre furent libérés. Après la guerre civile de la Finlande, en 1918, de nombreux rouges finlandais réfugiés en Russie soviétique furent réinstallés dans le camp de Bouï, qui compta plus de 5 000 Finlandais. Beaucoup d'entre eux décidèrent de s'installer à Bouï, mais ils disparurent pendant la Grande Purge de 1936-1938. La plupart furent abattus, les autres déportés, ce qui mit fin à la présence de la population finno-ougrienne à Bouï.
[modifier] Population
La situation démographique de Bouï s'est fortement dégradée depuis 1990 et la ville a perdu plus de 20 pour cent de sa population. En 2001, Le taux de natalité était de 9,2 pour mille, le taux de mortalité de 19,1 pour mille et le solde naturel accusait un inquiétant déficit de 9,9 pour mille.
1897 | 1939 | 1959 | 1970 |
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2 600 | 20 400 | 27 200 | 29 200 |
1979 | 1989 | 2002 | 2007 |
28 300 | 32 701 | 27 392 | 25 900 |
[modifier] Source
Villes de l'oblast de Kostroma | ||
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