Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Borat,
leçons culturelles
sur l'Amérique
au profit glorieuse
nation Kazakhstan
Titre original Borat:
Cultural Learnings
of America for
Make Benefit Glorious
Nation of Kazakhstan
Réalisation Larry Charles
Acteur(s) Sacha Baron Cohen
Ken Davitian
Pamela Anderson
Scénario Sacha Baron Cohen
Peter Baynham
Anthony Hines
Todd Phillips
Musique Richard Henderson
Photographie Anthony Hardwick
Luke Geissbuhler
Montage Peter Teschner
Craig Alpert
Producteur(s) Sacha Baron Cohen
Jay Roach
Budget 18 M $
Durée 90 minutes
Sortie 1er novembre 2006
Sacha Baron Cohen lors de l'avant-première de  Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan à Cologne.
Sacha Baron Cohen lors de l'avant-première de Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan à Cologne.

Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan est un faux documentaire américain réalisé par Larry Charles sorti en 2006. C'est une adaptation filmique des sketches humoristiques de Sacha Baron Cohen mettant en scène son personnage Borat.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Borat est un reporter kazakh envoyé aux États-Unis afin d'effectuer un reportage sur les Etats-Unis pour la télévision nationale kazakh.

[modifier] Un mockumentaire ou « documenteur »

Borat est un « mockumentaire » (faux documentaire, documentaire parodique ou encore mockumentary) représentant une colossale caricature du Kazakh lambda, et de son pays. Le Kazakhstan est ainsi dépeint comme un pays assoiffé d’american way of life.

La grande majorité des scènes n'ont pas été écrites, et les personnages filmés ne sont pas des acteurs, à l'exception de Borat, Azamat, Luenel la prostituée, et Pamela Anderson. La scène de l'antiquaire a été écrite avant, Cohen redoutant de casser des objets de valeur historique. Le tournage était presque terminé en janvier 2005, quand Cohen créa une émeute durant la scène du rodéo. Au total, la police aurait été appelée 91 fois au cours du tournage.

[modifier] Succès

Pour la deuxième semaine de projection américaine, la Fox engrange un total de 68 millions de dollars de recettes. Le circuit de distribution de Borat dépasse les 837 salles initiales. Le 26 novembre 2006, le film passe de la troisième à la cinquième place avec un total de 109,3 millions de dollars de recettes à cette date[1].

[modifier] Controverses

Le président Noursoultan Nazarbaïev aurait demandé lors de sa visite à la Maison Blanche d'évoquer le « problème Borat ». La production du film aurait cherché à utiliser les critiques officielles kazakh comme moyen de promotion. Le film égratigne l'image du Kazakhstan, mais les États-Unis d'Amérique sont aussi critiqués. En réponse le gouvernement kazakh aurait investi 40 millions de dollars pour le film Nomad, racontant la lutte des kazakhs contre les invasions mongoles. Paradoxalement, pour le village d'origine de Borat, on ne voit pas le Kazakhstan dans le film mais la Roumanie.

Deux étudiants de l'université de la Caroline du Sud (que l'on voit prendre Borat en auto-stop) ont intenté un procès contre Borat [2]. Ils plaidèrent avoir fait l'objet de manipulations : leur consentement leur aurait été extorqué alors qu'ils étaient en état d'ivresse.

À noter que le compagnon de Borat, Azamat (interprété par l'acteur américain d'origine arménienne Ken Davitian) parle en arménien tout au long du film.

[modifier] Notes

  1. « Box-office nord-américain: le manchot toujours plus fort que James Bond », dans Le Monde du 26/11/2006, [lire en ligne]
  2. US students sue over Borat film, sur BBC News [lire en ligne]

[modifier] Liens externes