Blanche Fury
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Blanche Fury | |
Réalisation | Marc Allégret |
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Acteur(s) | Valerie Hobson |
Scénario | Audrey Erskine-Lindop Cecil McGivern |
Musique | Clifton Parker |
Décors | John Bryan |
Costumes | Sophie Devine Margaret Furse |
Photographie | Guy Green |
Montage | Céline Kelepikis |
Producteur(s) | Anthony Havelock-Allan |
Genre | Drame |
Durée | 90 min |
Sortie | 19 février 1948 |
Langue originale | Anglais |
Pays d'origine | Royaume-Uni |
Fiche IMDb |
Blanche Fury est un film britannique réalisé par Marc Allégret en 1947, pour la Rank Productions, sorti en 1948.
Sommaire |
[modifier] Fiche technique
- Scénario : Audrey Erskine-Lindop (créditée Audrey Lindop) et Cecil McGivern, d'après un roman de Joseph Shearing (non crédité)
- Dialogues : Hugh Mills
- Photographie : Guy Green et Geoffrey Unsworth
- Directeur artistique : Wilfred Shingleton
- Costumes : Sophie Devine (créditée Sophia Harris "de Motley") et Margaret Furse
- Musique : Clifton Parker
- Producteur : Anthony Havelock-Allan
- Genre : Drame de mœurs - Couleurs (en Technicolor) - 90 mn
[modifier] Distribution
- Valerie Hobson : Blanche Fury
- Stewart Granger : Philip Thorn
- Michael Gough : Laurence Fury
- Walter Fitzgerald : Simon Fury
- Susanne Gibbs (créditée Suzanne Gibbs) : Lavinia
- Maurice Denham : Le major Fraser
- Sybille Binder (créditée Sybilla Binder) : Louisa
- Ernest Jay : Calamy
- Towsend Whitling : Bank
- J.H. Roberts : Le docteur
- Allan Jeayes (crédité Alan Jeayes) : Mr Weatherby
- Edward Lexy : Le colonel Jenkins
- Arthur Wentner : Lord Rudford
- Amy Veness : Mrs Winterbourne
- Cherry London : Molly
- George Woodbridge : Aimes
- Lionel Grose : Jordon
- Brian Herbert : Elliot
- Margareth Withers : Mrs Hawkes
[modifier] Synopsis
Blanche Fury, sur le point d'accoucher, se souvient... Jeune femme sans ressources, elle était devenue, sur le Domaine de sa famille, la gouvernante de Lavinia, petite-fille de son oncle Simon Fury. Elle avait alors rencontré l'intendant du Domaine, Philip Thorn, qui se revendiquait le fils naturel d'un Fury, ancien propriétaire décédé. Une liaison avait uni Blanche et Philip, assombrie par le caractère imprévisible de ce dernier...
[modifier] Critique
Lors d'une diffusion télévisée en 1994, Patrick Brion (alias André Moreau) écrivait dans Télérama :
- "Premier film en couleurs de Marc Allégret, Blanche Fury (qui avait été distribué à l'époque sous le titre de « Jusqu'à ce que mort s'ensuive »), surprend dans l'œuvre du cinéaste. Il est étonnant que la profession cinématographique britannique, d'habitude si exigeante sur les questions syndicales et nationales, ait accepté que ce film de prestige soit réalisé par un étranger, même si la renommée d'Allégret pouvait être reconnue en Angleterre. Bénéficiant des tons superbes du Technicolor, Blanche Fury est un troublant mélodrame qui évoque à la fois Rebecca[1] et L'Amant de lady Chatterley[2]. Face à Valerie Hobson, réservée et surprise par l'univers qui l'entoure, Stewart Granger personnifie avec un charme inquiétant ce fils naturel souffrant de voir les autres s'attribuer des biens qu'il juge être les siens. La diffusion de ce film rarissime est une occasion à ne pas manquer."
[modifier] Liens externes
- (fr+en) Blanche Fury sur l’Internet Movie Database