Bataille de Chacabuco

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Bataille de Chacabuco

Des troupes chiliennes et argentines en marche vers la bataille de Chacabuco
Informations générales
Date 12 février 1817
Lieu Vallée de Chacabuco, près de Santiago du Chili
Issue Victoire des Patriotes
Belligérants
Armée des Andes  Royaume d'Espagne
Commandants
Argentine José de San Martín
Bernardo O'Higgins
Rafael Maroto
Forces en présence
600 de cavalerie
4000 d'infanterie
22 canons
1500 d'infanterie
Pertes
100 morts ou blessés 500 morts ou blessés
600 prisonniers
Guerre d'indépendance chilienne
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La bataille de Chacabuco fut livrée le 12 février 1817 dans le cadre de la Guerre d'indépendance chilienne. Elle conduisit à la défaite de la Capitainerie du Chili mise en place par le gouvernement pro-espagnol après la vice-royauté du Pérou.

Sommaire

[modifier] Contexte

En 1814, après avoir joué un rôle dans l'établissement d'un congrès élu par la population argentine, José de San Martín commença à examiner le problème de la conduite des royalistes espagnols d'Amérique du Sud. Il réalisa que la première étape consisterait à conduire les affaires du Chili, et, à cette fin, il entreprit de recruter et d'équiper une armée. En un peu moins de deux ans, il avait réuni une armée de quelque 6000 hommes, 1200 chevaux et 22 canons, et, le 17 janvier 1817, cette force se mit en route pour traverser les Andes et libérer le Chili. La planification minutieuse de sa part menant les forces royalistes au Chili à être déployées pour faire face à des menaces inexistantes, il entra au pays sans opposition.

[modifier] La bataille

L'Armée des Andes — nom donné à l'armée de San Martín — avait subi de lourdes pertes pendant la traversée, perdant le tiers de ses hommes et de plus de la moitié de ses chevaux. Les forces royalistes se précipitèrent au nord à leur approche, et une force d'environ 1500 hommes menées par le brigadier Rafael Maroto bloqua l'avance de San Martín dans une vallée appelée Chacabuco, près de Santiago. Tout ce qu'il avait à faire était de le retarder, car il savait qu'approchaient de nouveaux renforts royalistes, sur le chemin de Santiago. San Martín le savait aussi, et opta pour l'attaque alors qu'il avait encore l'avantage du nombre.

San Martín divisa son armée en deux parties. La première, sous la direction du général Bernardo O'Higgins, avait pour mission de fixer l'attention de la force royaliste sur elle, tandis que la seconde, sous la direction du général Soler, avait à se déplacer autour de son flanc gauche. Malheureusement, les troupes du général Soler accumulèrent les retards, et, comme la journée avançait, O'Higgins se trouvait confronté à la majorité de l'armée royaliste dans un échange de coups de feu. Posant une action décisive (bien que désobéissant aux ordres), O'Higgins ordonna d'attaquer les lignes royalistes. La ligne fut déformée sous l'attaque, ce qui permit à O'Higgins de s'y engouffrer. Les royalistes vaincus se replièrent sur une ferme à proximité. Dans l'intervalle, San Martín avait rallié la force d'accompagnement et la retraite des royalistes tourna en déroute.

[modifier] Références

[modifier] Bibliographie

  • Agustin Toro Davila, Sintesis historico militar de Chile, Editorial Universitaria, Santiago de Chile, 1977.