Barre des Écrins
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| Barre des Écrins | ||
 Face nord de la Barre des Écrins |
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| Altitude | 4 102 m | |
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| Latitude Longitude |
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| Pays | France | |
| Région | ||
| Subdivision | ||
| Massif | Massif des Écrins | |
| Première ascension | 1864, par A.W. Moore, Horace Walker et Edward Whymper, guidés par Michel Croz et Christian Almer père et fils |
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| Voie d'ascension la plus facile |
Mixte PD sup | |
| Type | ||
| Montagne - géographie physique | | ||
La Barre des Écrins (4 102 mètres) est le point culminant du massif des Écrins, dans les Hautes-Alpes, et le plus méridional des "4 000" alpins.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La Barre des Écrins est le plus haut sommet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située à l'écart de la ligne de séparation des eaux entre la Durance et le Vénéon. Cette ligne passe à l'ouest du sommet, sur l'arête sommitale au Pic Lory (4 088 mètres). La face sud est rocheuse tandis que la face nord est glaciaire (point de départ du Glacier Blanc).
Elle se trouve sur la commune de Pelvoux dans la Vallouise.
[modifier] Histoire
Les Écrins n'ont été découverts par les géographes que tardivement, au XIXe siècle, alors qu'ils étaient pourtant le point culminant de la France (la Savoie étant un duché indépendant avant 1860). Ils sont situés en fait aux confins de l'Oisans et du Briançonnais, le point culminant lui-même étant déjà complètement en Briançonnais. Ils étaient parfois nommés Pointe des Arsines par les locaux.
[modifier] Ascension
La Barre des Écrins est traditionnellement gravie depuis le Pré de Madame Carle, dans la vallée d'Ailefroide (1874m). L'itinéraire, par la voie normale, consiste à remonter l'intégralité du Glacier Blanc. Il est très fréquenté car il constitue aussi la voie normale du Dôme de neige des Écrins, un des "4 000" les plus faciles des Alpes.
La voie normale, essentiellement glaciaire, part du refuge des Écrins (3170m) et emprunte la face Nord jusqu'aux environs de la brèche Lory (3 974 mètres, séparation entre les voies normales du Dôme et de la Barre), puis suit l'arête sommitale (rocheuse) jusqu'au sommet.
On peut aussi gravir en fin de printemps la "directe Coolidge", à l'aplomb du sommet, avec crampons et piolet plus franchissement aléatoire de la rimaye ! Ou tenter en été l'escalade vertigineuse des Piliers sur la face sud.
