Baliveau

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Les baliveaux sont de jeunes arbres jugés par le sylviculteur assez droit et vigoureux pour devenir un bel arbre d'avenir

Sommaire

[modifier] Réglementation française et sylviculture

Alors que la forêt ouest-européenne avait déjà fortement régressé, et que de nombreux taillis étaient surexploités à un rythme (rotation des coupes, de moins de 5 ans parfois) ne permettant plus leur rentabilité, une ordonnance royale de 1515 (prise par François 1er) a imposé pour la première fois une réglementation plus détaillée des coupes en forêt, et en particulier des coupes rases.

Les forestiers devaient conserver « au moins 8 baliveaux par arpent » (soit environ 16 par hectare), et ne pas faire de coupe de la même parcelle de taillis plus d'une fois par decennie

Plus tard, face à la pénurie de bois marin et de charpente, des ordonnances de Louis XIV, rédigées par Colbert en 1669 ont encore renforcé les règles forestières, en les généralisant au royaume (imposant notamment de conserver plus d'arbres en futaie lors des coupes, ce qui est à l’origine du « taillis sous futaie », qui sera plus tard théorisé et largement appliqué par les forestiers du 19ème siècle.

Le Maître des Eaux et Forêts avait pouvoir de police en forêts publiques et privées. La Marine pouvait réquisitionner des bois, y compris en dehors des forêts royales.

Tout contrevenant aux ordonnances était passible du pilori, du fouet en public, du bannissement du Royaume ou des galères.

On comprendra aisément que la population ait adopté cette « tradition sylvicole » sur près de la totalité des forêts feuillues françaises.


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