Authoison
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Authoison | |
Pays | France |
---|---|
Région | Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Arrondissement de Vesoul |
Canton | Canton de Montbozon |
Code Insee | 70038 |
Code postal | 70190 |
Maire Mandat en cours |
Georges Lyautey 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Montbozon |
Latitude Longitude |
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Altitude | 252 m (mini) – 387 m (maxi) |
Superficie | 16,02 km² |
Population sans doubles comptes |
214 hab. (1999) |
Densité | 13 hab./km² |
Authoison est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | Georges Lyautey | MPF | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005* |
---|---|---|---|---|---|---|
150 | 179 | 197 | 223 | 227 | 214 | 255 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes | ||||||
* Enquête annuelle (nouveau mode de calcul du recensement) |
[modifier] Lieux et monuments
[modifier] Personnalités liées à la commune
Lucien Bersot né le 7 juin 1881 à Authoison dans une famille de petits paysans. C'est un soldat fusillé pour l'exemple. Lucien était maréchal-ferrant, marié et père d'une petite fille. Comme il n'y avait plus en magasin de pantalon règlementaire, Lucien Bersot ne pouvait porter que celui en toile blanc fourni avec le paquetage remis lors de l'incorporation. Grelottant de froid dans les tranchées, il demanda le 11 février 1915 au sergent-fourrier un pantalon de laine identique à ceux que portaient ses camarades. Le sergent lui proposa alors un pantalon en loques et maculé de sang, pris sur un soldat mort, ce que Bersot refusa. Pour ce refus, Lucien Bersot se vit infliger une peine de huit jours de prison par le lieutenant André. Mais le lieutenant-colonel Auroux, commandant du régiment, estima cette punition insuffisante et demanda sa comparution en Conseil de guerre spécial, véritable Cour martiale. Comme de nouvelles recrues encore non aguerries venaient d'arriver, son intention était manifestement de faire un exemple de discipline militaire. Traduit pour "refus d'obéissance" le 12 février 1915 devant le Conseil de guerre "spécial" du régiment, présidé par Auroux, Bersot y fut condamné à mort. La peine infligée ne correspondait alors nullement au code de justice militaire car le délit avait été constaté à l'arrière et non au contact de l'ennemi. Deux compagnons du condamné intervinrent alors auprès du lieutenant-colonel pour tenter d'adoucir la sentence, mais ne furent pas entendus et se virent punis à leur tour de travaux forcés en Afrique du Nord. D'autres encore refusèrent de tirer sur leur camarade lors de son exécution. Le destin tragique de Lucien Bersot a été conté dans un livre d'Alain Scoff, Le Pantalon, paru en 1982 chez Jean-Claude Lattès et réédité en 1998. Il donna également lieu à un téléfilm d'Yves Boisset, diffusé sur France 2 en 1999.