Auguste Jean Ameil

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Auguste Jean Joseph Gilbert Ameil
Naissance : 6 janvier 1775
Paris
Décès : 16 septembre 1822 ans)
Paris
Origine : France France
Grade : général de brigade

Auguste-Jean-Joseph-Gilbert Ameil connu sous le nom de Auguste Jean Ameil (né le 6 janvier 1775 à Paris - mort le 16 septembre 1822 à Paris) était un militaire français qui combattit pendant la période de la Révolution et de l'Empire, qui devint général de brigade en 1812.

[modifier] Biographie

Fils d'un avocat au parlement, il entra au service comme simple soldat d'infanterie, le 14 juillet 1789, parcourut successivement tous les grades de l'armée, et les dû à ses actions d'éclat. Chef d'escadron en 1805, à l'armée de Hanovre, sous les ordres de Bernadotte, il fit ensuite les campagnes d'Allemagne, de Pologne et de Russie. Colonel du 24e chasseurs le 12 juin 1809, général de brigade le 21 novembre 1812.

En 1814, il donna son adhésion à l'abdication de Napoléon, et sollicita ou accepta les faveurs des Bourbons. Créé chevalier de Saint-Louis, il accompagna le comte d'Artois (Charles X) à Lyon, lorsque ce prince voulut s'opposer à la marche de Napoléon sur Paris, mais la défection générale des troupes obligea le comte d'Artois à retourner à Paris, et le baron Ameil se rangea sous les drapeaux de son ancien chef. Envoyé par Napoléon à Auxerre, il fut arrêté par ordre du roi, et de là transféré à l'Abbaye, à Paris : il y était encore lorsque Napoléon entra aux Tuileries.

Le général Ameil fut employé, au sortir de l'Abbaye, dans l'armée qui se formait alors. La journée de Waterloo ayant terminé cette courte campagne, le général Ameil adressa à Louis XVIII une lettre pour justifier sa conduite ; il n’en fut pas moins compris dans ceux que l'ordonnance de juillet traduisait devant un conseil de guerre ; il quitta aussitôt la France et se réfugia en Angleterre, puis en Hanovre et se disposait à passer en Suède pour se mettre sous la protection de Bernadotte.

Il fut arrêté à Lunebourg d'où il fut transféré à Hildesheim et déposé dans une prison d'État ; mis en jugement comme prévenu de haute trahison, le premier conseil de guerre de la première division le condamna à mort par contumace le 15 novembre 1816. Une ordonnance royale du 25 juin 1821 déclara compris dans l'amnistie, accordée par la loi du 2 janvier 1816, les faits imputés au général Ameil, et il rentra immédiatement dans ses droits, titres, grades et honneurs.

Admis à la retraite le 24 octobre suivant, il mourut à Paris, le 16 septembre 1822. Le même jour, Louis XVIII le nommait commandeur de la Légion d'honneur. Le baron Ameil avait été nommé chevalier des ordres royaux et militaires de Saint-Hubert de Bavière et de l'Épée de Suède.

[modifier] Source

« Auguste Jean Ameil », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail édition](Wikisource)

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