Armand Jung
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Armand Jung | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 13 décembre 1950 |
Décès | |
Mandat | Député |
Début du mandat | juin 1997 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Première circonscription du Bas-Rhin |
Groupe parlementaire | Socialiste, radical, citoyen et divers gauche |
Ve république |
Armand Jung, homme politique français, né le 13 décembre 1950 à Théding (Moselle).
Sommaire |
[modifier] Formation et parcours professionnel
Issu d’une famille de mineurs lorrains, Armand Jung rejoint Strasbourg pour ses études supérieures, à la Faculté de Droit.
Après avoir obtenu une brillante maîtrise en droit public, il intègre le secrétariat général de la ville et de la communauté urbaine de Strasbourg, en 1975, dirigées à l’époque par l’ancien Président du Conseil de la IVe République, Pierre Pflimlin.
[modifier] En prison pour la liberté d'expression
Pour avoir signé, en 1975, une pétition demandant la libération d’appelés incarcérés qui revendiquaient la possibilité de création d’associations, il est inculpé de « tentative de démoralisation de l’armée » devant la Cour de sûreté de l'État. Il est incarcéré à Fleury-Mérogis en « détention préventive », durant trois semaines avant d’obtenir un non-lieu.
François Mitterrand avait menacé de revêtir sa robe d’avocat pour défendre les jeunes syndicalistes et militants qui n’avaient pour seule ambition que la défense de la liberté d’expression. En 1981, François Mitterrand élu président de la République, la gauche supprime les juridictions d’exception et par conséquent, la Cour de sûreté de l’État.
[modifier] Parcours politique
C'est à cette époque qu'Armand Jung entre au Parti Socialiste, avec Michel Rocard pour modèle.
Ses domaines de prédilection sont les associations, le terrain social de chaque quartier de Strasbourg, la défense de l’environnement, le droit des locataires, et celui des personnes en errance, ainsi que la démocratie participative.
Élu à la surprise générale au sein du Conseil régional d'Alsace en 1986 et est élu au Conseil général du Bas-Rhin, en 1988, longtemps seul socialiste de l’assemblée départementale, où il siège encore aujourd’hui.
En 1997, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, il est le suppléant de Catherine Trautmann qui l’emporte de justesse dans la première circonscription de Strasbourg. Lorsqu’elle est nommée ministre de la culture et porte-parole du gouvernement de Lionel Jospin, il devient député de Strasbourg.
Il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la Première circonscription du Bas-Rhin.
Le 17 juin 2007, il est réélu pour la XIIIe législature avec 56,27 % des voix. Il fait partie du groupe socialiste dont il est le seul député en Alsace.
[modifier] Mandats
- 17/03/1986 - 22/03/1992 : Membre du Conseil régional d'Alsace
- 02/10/1988 - 27/03/1994 : Membre du Conseil général du Bas-Rhin
- 23/03/1992 - 15/03/1998 : Vice-Président du Conseil régional d'Alsace
- 27/03/1994 - 18/03/2001 : Membre du Conseil général du Bas-Rhin
- 05/07/1997 - 18/06/2002 : Député (suppléant de Catherine Trautmann, nommée ministre dans le gouvernement de Lionel Jospin)
- 19/06/2002 - 06/2007 : Député
- 06/2007 - : Député
Mandats au 18/06/2007 :
- Membre du Conseil général du Bas-Rhin. Il est élu dans le canton de Strasbourg IX (quartier de Koenigshoffen)
- Député dans la Première circonscription du Bas-Rhin