Années 1200

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Sommaire

[modifier] Évènements

  • Au début du XIIIe siècle, Gudhmundr Arason, évêque de Hólar (Islande), est chassé de son siège et obligé de requérir l’aide de l’archevêque de Nidarós, puis est fait prisonnier à son retour par un notable rebelle. Il repart une nouvelle fois en exil et ne peut se réinstaller en Islande.
  • Philippe Auguste déclare Jean sans Terre félon et confisque ses possessions continentales : Normandie, Maine, Anjou, Aquitaine (entre Loire et Dordogne), début de la puissance territoriale capétienne.

[modifier] Art & culture

  • Au début du XIIIe siècle, le khan des Naïman invite à sa cour le savant ouïgour Tata-tonga qui leur enseigne l’écriture.
  • Récit des Groenlandais, écrit vers 1200.
  • Le lai de Tydorel, lai anonyme écrit à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle.
  • L’archevêque de Lund Anders Sunesen rédige un traité philosophique en vers, réplique du De natura rerum de Lucrèce, pour initier les lecteurs à la pensée scolastique.
  • Vers 1200, au Japon : Hôjôki (Notes de la cabane de dix pieds carrés).

[modifier] Économie & société

  • La population de la Terre s'élève à quelque 400 millions d'hommes.
  • Le principe slave de la répartition du pouvoir entre tous les membres de la famille régnante, la couronne revenant au plus âgé, tandis que les autres se partagent en apanage les terres de la Moravie, disparaît en Bohême en 1198. L’administration du territoire est confiée à des comtes (comes, župan) nommés par le roi et auquel, à partir du XIIIe siècle, viennent s’adjoindre des « officiers royaux » pour les seconder.
  • Le pouvoir politique appartient non seulement au roi, mais aussi à la nation, c’est-à-dire aux classes privilégiées qui s’expriment par la diète (Landstag), constituée de représentants des ordres (Stände) au nombre de quatre : L’ordre des prélats (Prälatenstand) qui ne concerne que le haut clergé (l’archevêque de Prague, les suffragants d’Olomouc et de Litomerice, les abbés et les prieurs des collégiales) ; l’ordre des seigneurs (Herrenstand), formé d’une vingtaine de grandes familles tchèques, allemandes ou étrangères liées à la dynastie et qui fondent leur puissance sur la grande propriété terrienne ; la petite noblesse composée de gentilshommes et de chevaliers (Ritterstand), gens de guerre à la tête de petits domaines ; l’ordre des villes s’administrant elles-mêmes. Jusqu’en 1618, ses ordres — à l’exclusion du Prälatenstand écarté lors des guerres hussites) — ont le privilège de l’élection du roi et de la nomination des grands officiers.
  • La diète se réunit chaque année au Hradčany (le plus ancien château de Prague) en novembre ou en décembre. Elle est présidée par de commissaires royaux et le souverain n’y apparaît qu’exceptionnellement à partir du XIVe siècle. Elle règle les problèmes financiers (impôts), militaires (levées de troupes), économique (entretien des voies de communication) ou religieux.

[modifier] Personnages significatifs

[modifier] Inventions, découvertes, introductions