André Cicolella

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André Cicolella est un chercheur français en santé environnementale, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires.

Engagé en 1971 par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), il y travailla notamment sur les effets des éthers de glycol sur la santé. Au début des années 1990, il met ainsi au point un programme de recherche sur huit ans et organise, pour le 16 avril 1994, un symposium international. Mais une semaine avant la tenue de ce symposium, son contrat de travail est rompu pour "faute grave" ( arrêt de la Cour de cassation du 11 octobre 2000 ).

En octobre 2000, après six années de procédure, la Cour de cassation le rétablit dans ses droits en reconnaissant le caractère abusif de son licenciement et reconnaît pour la première fois dans son arrêt la nécessité de "l’indépendance due aux chercheurs", l’employeur devant "exercer son pouvoir hiérarchique dans le respect des responsabilités" qui leur sont confiées[1]. André Cicolella entreprend alors de faire connaître la situation du lanceur d'alerte en proposant de lui accorder une protection juridique.

Il est aujourd’hui chercheur en évaluation des risques sanitaires à l’INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques), président de la Fondation Sciences citoyennes[2] depuis sa création en 2002 et responsable de la Commission santé des Verts.

André Cicollela est aussi à l'origine de la création de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement (AFSSE) avec le député vert André Aschieri.

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