Allanche (rivière)

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Allanche
Photo bienvenue - Merci
Longueur 30,5 km
Débit moyen 2,94 m3.s-1
mesurés à Joursac
Surface du bassin 157 km2
Régime pluvial
Se jette dans l' Alagnon
Bassin collecteur la Loire
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie

L' Allanche est une rivière française qui coule dans le département du Cantal. C'est un affluent de l'Alagnon, donc un sous-affluent de la Loire par l'Alagnon et l'Allier.

Sommaire

[modifier] Géographie

L' Allanche naît au sein du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, sur le haut plateau du Cézallier, situé à l'est du massif du Cantal. Elle prend ainsi naissance sur le terrritoire de la commune d' Anzat-le-Luguet dans le département du Puy-de-Dôme, à trois kilomètres au sud-ouest du signal du Luguet. Elle franchit rapidement la limite du département du Cantal tout proche et se dirige dès lors vers le sud, direction qu'elle ne quitte plus jusqu'aux abords de son confluent avec l' Alagnon au niveau de Neussargues-Moissac.

[modifier] Communes traversées

[modifier] Hydrologie

Le débit de l' Allanche a été observé pendant une période de 43 ans (1965-2007), à Joursac, localité située juste avant son confluent avec l'Alagnon [1]. Le bassin versant de la rivière y est de 157 km², soit la quasi totalité de ce dernier.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Joursac est de 2,94 m³ par seconde.

L' Allanche présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 4,12 et 5,01 m³ par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février et mars), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre inclus, accompagnées d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,88 m³ au mois d'août, ce qui reste assez consistant.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,340 m³ par seconde, en cas de période quinquennale sèche, soit 340 litres par seconde, ce qui n'est pas trop sévère. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être importantes, caractéristique partagée par la plupart des cours d'eau du bassin de la Loire, mais sans commune mesure avec les crues affectant les rivières de la partie occidentale du bassin de ce fleuve (Creuse, Gartempe, Mayenne, Sèvre nantaise ou encore Oudon, Anglin et même Braye).

Ainsi les QIX 2 et QIX 5 ou débits calculés de crue biennale et quinquennale valent respectivement 28 et 43 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 52 m³ par seconde, le QIX 20 de 62 m³, tandis que le QIX 50 vaut 74 m³ par seconde (voir note [2] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Joursac durant la période d'observation, a été de 87,5 m³ par seconde le 1er mars 1988, tandis que la valeur journalière maximale était de 72,5 m³ par seconde le 18 mars de la même année. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, on constate que cette crue était plus que d'ordre cinquantennal, et donc exceptionnelle.

Alimentée par les précipitation importantes des régions du Cézallier qu'elle traverse, l' Allanche est une rivière très abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 593 millimètres annuellement, ce qui est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus (près du double), ainsi bien sûr qu'à l'ensemble du bassin de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) affiche de ce fait un chiffre très solide : 18,7 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station K2514010 - L'Allanche à Joursac (Synthèse)
  2. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes