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Paroles de Crazy A man decides after seventy years, That what he goes there for, is to unlock the door. While those around him criticize and sleep... And through a fractal on a breaking wall, I see you, my friend, and touch your face again. Miracles will happen as dream.

But we're never gonna survive, unless... We get a little crazy No we're never gonna survive, unless... We are a little...

Crazy

..yellow people walking through my head. One of them's got a gun, to shoot the other one. And yet together they were friends at school Ohh, get it, get it, get it, get it... No no no!

If I were there when we first took the pill, Then maybe, then maybe, then maybe, then maybe... Miracles will happen as we speak.

But we're never gonna survive unless... We get a little crazy. No we're never gonna survive unless... We are a little... Crazy... No no, never survive, unless we get a little... bit...

In a sky full of people, only some want to fly, Isn't that crazy?

In a world full of people, only some want to fly, Isn't that crazy? Crazy!


In a heaven of people there's only some want to fly, Ain't that crazy?

Crazy... crazy... crazy...


But we're never gonna survive unless, we get a little crazy... No we're never gonna survive unless we are a little... crazy..

No no, never survive unless, we get a little... bit...

Drapeau de l'EZLN, que le groupe utilisait régulièrement lors de ses concerts.
Drapeau de l'EZLN, que le groupe utilisait régulièrement lors de ses concerts.

Rage against the Machine (aka Rage ou RATM) est un groupe de rock originaire des États-Unis, formé en 1990 par Tom Morello et Zack de La Rocha. Tim Commerford et Brad Wilk complétant l'effectif, le groupe va marquer les années 90 jusqu'à sa dissolution en 2000.

Le groupe se caractérise principalement par le réalisme de ses textes et ses prises de position contre le capitalisme et la mondialisation. Plutôt orienté vers l'extrème gauche[1], RATM se distingue par ses nombreuses initiatives de protestation et de solidarité aux côtés de différents mouvements de revendication sociaux et musicaux. Suite aux attaques terroristes du 11 septembre 2001, toutes les chansons du groupe furent censurées par un grand nombre de radios étasuniennes, pour éviter la prolifération de l'antipatriotisme[2].

Musicalement, Rage Against the Machine mélange le hard rock, à travers les solos de guitare de Tom Morello, avec le phrasé rap de Zack de La Rocha. Dans une moindre mesure, on ressent aussi l'influence du jazz sur la basse de Tim Commerford, qui a joué dans un groupe de jazz dans les années 80. Enfin, la batterie de Brad Wilk est chargée de rythmes punk.

Sommaire

[modifier] Membres

[modifier] Origine du nom du groupe

Zack de La Rocha avait déjà utilisé le nom de "Rage Against the Machine" (en français, "Rage envers la Machine") avant la formation du groupe[3]. En effet, il faisait auparavant partie d'un groupe de hardcore, Inside Out, dont l'une des chansons était intitulée ainsi. Il était même prévu de donner ce nom au deuxième album. Cependant, le groupe se désintégra avant, et quand Zack et Tom Morello formèrent leur groupe, le nom Rage Against the Machine leur parut le plus adapté au style de musique et aux idées qu'ils souhaitaient diffuser.

Selon Tom Morello, la "Machine" dont il est question représente des idées comme la mondialisation, le néolibéralisme, le racisme, l'élitisme et l'indifférence, entre-autres.

[modifier] Histoire

[modifier] Les débuts

Les origines de RATM remontent à l'époque où Zack de la Rocha et Tim Commerford allaient à l'école. Il se rencontrèrent quand Zack apprit à Tim comment voler de la nourriture à la cantine, et ils devinrent amis. Zack cultivait un profond intérêt pour la musique, qu'il finit par transmettre à son ami Tim, qui commença par jouer de la basse. Par ailleurs, Zack entretenait des relations avec le milieu rock de Huntington Beach et il commença à jouer de la guitare avec un groupe appelé Hardstance, puis il rejoignit Inside Out.

Pendant ce temps, Tom Morello jouait de la guitare à Libertyville, dans l'Illinois, dans des groupes de garage rock, comme Electric Sheep, avec le guitariste de Tool, Adam Jones. Tom finit par se rendre à Los Angeles, persuadé que c'était l'endroit idéal pour former un véritable groupe de rock. Il connu Zack en rappant avec des amis dans un club ; l'acoustique du lieu était si mauvaise que Tom ne pouvait même pas comprendre les paroles des chansons. Dès qu'il put en saisir le sens, il adhéra immédiatement aux idées qu'elles portaient. Ensuite, Tom connu Brad Wilk, qui avait répondu à une annonce de Tom disant qu'ils cherchaient un batteur. Zack appella son vieil ami Tim Commerford : les choses sérieuses pouvaient alors commencer.

La première représentation du groupe se fit dans un garage de l'un des amis de Tim à Huntington Beach, en Californie. Le groupe joua seulement cinq chansons, qu'ils avaient écrites, mais elles eurent tant de succès qu'ils durent les rejouer plusieurs fois. Ils décidèrent alors de se lancer dans la cour des grands, avec une bande de 12 chansons enregistrée dans un studio local. Ils commencèrent à jouer dans des clubs aux alentours de Los Angeles et parvinrent à vendre cinq cents copies de leur bande. Ils firent peu à peu leur place dans le milieu musical et firent même la première partie de Porno for Pyros pour leur premier grand concert. Ils jouèrent également sur la scène secondaire du "Lollapolooza II", à Los Angeles, en tant que "jeunes talents". Ils finirent par signer un contrat avec Epic Records (une filiale de Sony BMG) et ils continuèrent de tourner pendant que leur premier disque, Rage Against the Machine, était en fabrication.

[modifier] La consécration

Le groupe débuta alors sa première tournée avec Suicidal Tendencies jusqu'à la parution du disque chez Epic en octobre 1992. Celui-ci restera dans le Billboard (Top 200) pendant 89 semaines. Ils donnèrent ensuite plusieurs concerts de soutien à Mumia Abu-Jamal [4], Léonard Peltier, la ligue anti-nazi et participèrent au "Rock for Choice". En 1993, il étaient de retour à Lollapalooza. À Philadelphie, leur renommée pris de l'ampleur quand ils protestèrent contre la censure, en particulier contre Parents Music Resource Center (PMRC), en restant sur la scène complètement nus pendant 14 minutes.

Pancarte sur la route 307 (au Chiapas), règlement du EZLN ; de la Rocha a séjourné dans cette région au moment de la crise du groupe.
Pancarte sur la route 307 (au Chiapas), règlement du EZLN ; de la Rocha a séjourné dans cette région au moment de la crise du groupe.

En décembre 1993, le clip de Freedom fut lancé en soutien à Léonard Peltier. La vidéo mélange à la fois des extraits de concerts du groupe et du documentaire de 1992, Incident at Oglada, avec des passages du livre de Peter Matthiessen, In the Spirit of Crazy Horse. Elle devint le clip numéro 1 aux États-Unis. Il poursuivirent leur tournée en 1993 et 1994, tout en diffusant leurs idées de gauche, se faisant autant d'adeptes que d'ennemis. En janvier 1994, Zack s'intéressa de près à un groupe indien zapatiste guerrillero (correct en francais ?) au sud du Mexique, l'Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) ; de la Rocha s'identifiait à un groupe qui combattait, selon lui, le néolibéralisme et le capitalisme implantés au Mexique par les États-Unis[5].

[modifier] La crise

En 1995, le groupe était à Atlanta pour enregistrer le nouvel album, mais les choses devinrent plus compliquées que prévu. Ils étaient si souvent en tournée qu'ils ne trouvaient pas le temps pour se connaître les uns les autres. Bien qu'ils souhaitaient travailler ensemble, ils se rendirent vite compte qu'ils n'en étaient pas capables. Ils s'accordèrent alors une pause ; Zack en profita pour aller quelques semaines au Chiapas (Mexique), pendant que les autres vaquaient à d'autres occupations dans leurs foyers respectifs.

Finalement, ils décidèrent de continuer l'aventure. Ils louèrent une chambre en face de leurs appartement à Los Angeles, et, en utilisant les cables du couloir en guise d'alimentation électrique, ils réalisèrent leur second album, Evil Empire (en français, L'Empire du Mal). Début 1996, Rage joua au festival australien "Big Day Out", où fut tournée la vidéo Bulls On Parade.

[modifier] Le renouveau

Milieu 1996, le groupe fit une apparition dans l'émission télévisée Saturday Night Live[6] de la chaîne NBC, et provoqua un incident qui lui valu d'être censuré de la chaîne à vie. Le lendemain, la vidéo de Bulls on Parade passa sur MTV, et Evil Empire sortit dans les jours suivants. Rage joua gratuitement à l’Université de Californie, pendant que Evil Empire se plaçait en tête du Billboard 200, délogeant Jagged Little Pill d'Alanis Morissette.

Pendant l'été 1997, Rage Against the Machine et le Wu-Tang Clan firent une tournée ensemble : c'était l'évènement musical de l'été aux États-Unis. Il sont apparus dans des endroits comme le Warped Tour, H.O.R.D.E, et le Lilith Fair Tour. RATM sortit le 25 novembre un DVD sobrement intitulé Rage Against the Machine, qui contenait plusieurs prestations live captées durant leur tournée, ainsi que cinq de leurs vidéos censurées. The Ghost of Tom Joad, une chanson de Bruce Springsteen reprise par le groupe en live, figure également sur ce DVD.

Pendant la deuxième pause que s'était octroyée le groupe, fin 1997, Zack de la Rocha denonça publiquement le massacre sanglant de Acteal, au cours duquel 45 femmes, enfant et hommes innocents furent assassinés pendant la recrudescence de la lutte du gouvernement mexicain contre la guerrilla zapatiste.

[modifier] Collaborations

Le 20 janvier 1997, Rage donna un concert nommé "Radio Free L.A.", avec Flea des Red Hot Chili Peppers. Pendant ce concert, ils jouèrent des versions inédites de quelques chansons de Evil Empire.

En 1998, Tom Morello (le guitariste) collabora avec des musiciens comme Liam Howlett de Prodigy, Henry Rollins, Bone Thugs-N-Harmony, Cypress Hill ou The Indigo Girls, pendant que le reste du groupe travaillait avec des artistes comme Snoop Dog, et que Zack chantait avec KRS-One et Last Emperor pour une compilation hip-hop intitulée Lyricist's Lounge. Le groupe contribua à quelques bandes originales de films, avec No Shelter dans Godzilla[7], Drakness (une ancienne démo) dans The Crow[8], ainsi que Year of the Boomerang (chanson qui sera incluse plus tard dans Evil Empire), dans le film Higher Learning.

En 1999, le groupe joua lors du plusieurs festivals importants, comme ceux de Woodstock, The Fuji Festival (au Japon), ainsi que le Tibetan Freedom Concert. Rage organisa également un concert au profit de Mumia Abu-Jamal, avec les Beastie Boys. Ce concert fit beaucoup de bruit dans les media[9].

[modifier] La dissolution

Pendant la conception de The Battle of Los Angeles, Zack de la Rocha annonça, fin 2000, qu'il allait se séparer du groupe pour commencer une carrière solo [10]. Selon lui, le groupe était à court d'idées neuves depuis leur album Evil Empire. Aussi, selon des proches des membres du groupe, les débats incessants rendaient la cohabitation impossible au sein du groupe. Suite au départ de Zack, RATM sortit cette même année un CD de reprises intitulé Renegades. Ce sera l'avant dernier album du groupe avant sa dissolution définitive.

Pour les adieux au public, RATM donna deux derniers concerts à Los Angeles, appelés "Live at the Grand Olympic Auditorium", qui entraineront également la réalisation d'un DVD et d’un album.

Ensuite, le reste du groupe monta le groupe Audioslave avec l'ex-chanteur de Soundgarden, Chris Cornell. Sans réitérer l'engagement politique de Rage Against the Machine, Audioslave réussit quand même à connaître tout de même un certain succès.

Quant à Zack de la Rocha, il prépare la sortie d'un album solo en collaboration avec Son Jarocho. (à vérifier)

[modifier] Impact socioculturel

[modifier] Idéologie

Un aspect important du groupe est son engagement polique de gauche, qui les a amené à manifester à plusieurs occasions contre la politique — intérieure et extérieure — des États-Unis. Au fil de son existence, RATM participa à plusieurs protestations en accord avec ses convictions, dont une ? [11] à la Convention nationale démocrate de 2000, ainsi qu'un concert aux alentours de Wall Street le 26 janvier de la même année. A cause de la foule qui s'était réunie pour assister à cet ultime concert (qui fut filmé et inclut dans le clip Sleep Now in the Fire, réalisé par Michael Moore), la bourse de New York dut fermer ses portes en plein milieu de la journée [12]. Parmis les spectateurs, on trouvait beaucoup d'employés de Wall Street, qui semblaient apprécier le spectacle. Beaucoup de ces images furent utilisées plus tard avec beaucoup d'ironie dans la vidéo de Moore.

Avant tout, Rage Against the Machine utilisait sa musique comme mouvement social, et devint ainsi le groupe engagé le plus célèbre des États-Unis.

Tom Morello, dans une interview donnée à la revue Guitar World, a dit : « Les États-Unis s'autoproclament le pays de la liberté, mais la première liberté que nous ayons, toi et moi, c'est d'être exploité au travail. Une fois que tu auras utilisé cette liberté et que tu auras perdu le contrôle sur ce que tu fais, ce qui est produit et comment c'est produit, et bien au final, ce produit ne t'appartiendra plus. La seule façon d'éviter les chefs est de ne pas faire attention à soi même, ce qui nous amène à la seconde liberté, celle de mourir de faim. » [13]

Parallèlement, il répondait aux détracteurs qui soulignaient le paradoxe entre les orientations gauchistes du groupe et leur signature chez Epix Records, filiale de Sony Records : « Quand tu vis dans une société capitaliste, la diffusion de l'information dépend de l'argent investi. Est-ce que Noam Chomsky s'oppose à la vente de ses oeuvres chez Barnes & Noble ? Non, parce-que c'est là que la plupart des gens achète ses livres. Nous ne souhaitons pas partager notre musique seulement avec ceux qui la connaissent déjà. C'est génial de jouer dans un endroit abandonné, squatté par des anarchistes, mais c'est aussi génial d'être capable de toucher les personnes avec un message révolutionnaire, de Granada Hills jusqu'à Stuttgart. »

[modifier] Manifestations

La principale singularité du groupe était son habitude de lancer des polémiques sur des sujets d'actualité pendant ses représentations. Son idéologie politique radicale lui amena un bon nombre de détracteurs, mais aussi et surtout beaucoup de sympatisants qui s'identifiaient tout particulièrement au message porté par la musique du groupe.

Contre Guess?

Le 13 décembre 1997, Tom Morello fut arrêté, ainsi que 31 personnes [14] pour avoir bloqué l'accès à certains magasins, en signe de protestation contre la marque de jeans Guess?. Pendant cette manifestation, l'entrée de la gallerie "Santa Monica Place" avait également été bloquée.

À cette époque, le Département du travail des États-Unis (Department of Labor) enquêtait sur les méthodes de Guess?, suite aux plaintes régulières des employés, qui se disaient, entre autres, exploités par l'entreprise textile.

Contre la PMRC à Lollapalooza en 1993

Pendant le festival Lollapalooza de 1993 à Philadelphie, la renommée du groupe grandit lorsque ses membres protestèrent contre la censure et contre la PMRC en restant nus sur la scène pendant 14 minutes complètes, avec en fond sonore la guitare et la basse. Avec un ruban aislante dans la bouche, ils dévoilèrent leur poitrine où étaient inscrites les lettres "P", "M", "R" et "C". Ce jour là, le groupe ne jouait pas, mais il y est retourné dans l'année pour donner un concert gratuit.

PMRC était un comité créé dans le but de réguler les paroles de chansons explicites sur la consommation de drogue, le sexe et la glorification de la violence (c'était seulement à cette dernière que s'opposait RATM). RATM considérait celà comme de la censure, et c'est ce qui motiva sa réaction.

Le soutient à Mumia
Une fresque murale en soutient au journaliste et activiste noir Mumia Abu-Jamal : RATM fut l'un des grands acteurs de la campagne massiveen faveur de sa libération.
Une fresque murale en soutient au journaliste et activiste noir Mumia Abu-Jamal : RATM fut l'un des grands acteurs de la campagne massiveen faveur de sa libération.

Avec l'intensification de la propagande anti-Mumia motivée par le Département de Police de Philadelphie et Maureen Faulkner (veuve du fonctionnaire assassiné Daniel Faulkner), les diverses organisations en faveur de la libération de Mumia Abu-Jamal organisèrent un concert pour capter l'attention de la "presse politique", avec la participation des Beastie Boys, de Bad Religion ou encore Gangstarr. Le concert fut reporté dans tous les médias, et sévèrement critiqué par l'élite du pays. L'évènement avait commencé avec la phrase : « Travailler pour s'assurer les droits légaux dont nous devrions tous pouvoir profiter ne semble pas plaire à tout le monde[15]. »

L'incident pendant les MTV Video Music Awards de 2000

Pendant la remise des prix des MTV Video Music Awards de 2000, RATM concourait pour le prix pour le meilleur clip de rock ("Best Rock Video"). C'est finalement Limp Bizkit qui reçu la récompense ; mais alors que Fred Durst prononçait son discours de remerciements, Tim Commerford monta au dessus de la scène et menaça de se lancer dans le vide[16]. Fred Durst répondit avec sarcasme que Limp Bizkit était sans doute "le groupe le plus haï du monde", et la retransmission TV laissa la place aux spots publicitaires. Ensuite, Tim déclara qu'il s'agissait d'une blague : il était tout de même parvenu à empêcher Limp Bizkit de jouer un concert à la télévision. Il finit la nuit au poste avec ses gardes du corps.[17]

[modifier] L'incident au Saturday Night Live

Le 10 avril 1996, Rage devait jouer deux chansons sur l'émission de la NBC, Saturday Night Live. L'invité de la soirée était l'ex candidat républicain à la présidentielle et richissimme Steve Forbes. D'après le guitariste, Tom Morello, Rage cherchait un moyen de marquer son opposition au multimillionnaire, qui semblait se consacrer à raconter des blagues et à défendre l'impôt à taxe unique (el impuesto de tasa única), tout en faisait sa profession de foi dans laquelle il rappelait les profondes disparités sociales et ethniques aux États-Unis. Pour illustrer cette déclaration, RATM essaya d'abord, pendant une répétition, d'accrocher à l'envers deux drapeaux des États-Unis sur les amplificateurs (comme à son habitude pendant les concerts). Mais les producteurs de SNL et d'autres dirigeants de NBC leur ordonnèrent de les retirer, avançant que les patriotistes protesteraient, et qu'ils souhaitaient que tout se passe sans anicroche en la présence de Forbes. SNL informa également le groupe qu'ils allaient censurer quelques passages de "Bullet in The Head" (qui devait être le second morceau du groupe) à l'antenne, mais également dans le studio, où se trouveraient de la famille et des amis de Forbes.

Le soir de l'émission, après la première chanson et après que les banderoles amenées par des fans du groupe euent été retirées, quelques officiels de SNL et NBC encerclèrent les membres du groupe et leur ordonnèrent de quitter les lieux. Entendant celà, Tim (le bassiste) fit irruption dans la loge (vestidor) de Forbes et fracassa quelques lampes au sol avant d'être maîtrisé par la sécurité.

[modifier] Polémiques

Image récente, dans la ville autrichienne de Linz. Il s'agit d'un pochoir représentant le visage de G.W. Bush avec comme légende : "Killing in the name of", comme le titre la chanson de RATM.
Image récente, dans la ville autrichienne de Linz. Il s'agit d'un pochoir représentant le visage de G.W. Bush avec comme légende : "Killing in the name of", comme le titre la chanson de RATM.

La controverse sur les concerts de Rage est systématique : il y a les communautés amish qui étaient persuadées que RATM s'apparentait à un culte diabolique et que les idées qu'ils véhiculaient étaient menaçantes ; il y a également les policiers, à qui les membres du groupe avaient souvent affaire à cause de leur conduite ; et enfin la presse, qui s'étonne de certains agissements du groupe. Par exemple, plusieurs milliers d'américains furent choqués quand Tim mit le feu au drapeau américain à Woodstock, pendant la chanson "Killing in The Name".

Rage avait prévu de jouer dans la salle The Gorge en honneur à George Washington, le 13 décembre 1997. Mais le gendarme du comté (el alguacil del condado), William Weister, s'y opposa en essayant de stopper la représentation. Des documents de la corte se réfèraient au groupe commme étant "militaire, radical et anti-démocratique" et mentionnaient qu'il était "violent et qu'il promouvait l'absence de loi et l'anarchie". La tentative d'annulation du concert n'aboutit pas, et le concert se termina sous une forte protection policière. Ce soir là, Rage entama le concert avec sa version de "Fuck Tha Police" ("Nique la police").

Ce ne fut pas la seule polémique lors d'un concert de Rage. Des évènement similaires étaient très communs dans d'autres villes à dominante conservatrice. Cependant, Zack en faisait abstraction et continuait de profiter du temps entre 2 chansons pour exprimer son opinion sur des thèmes politiques et sociaux.

[modifier] Relations culturelles

  • Michael Moore, qui réalisa les videos Sleep Now in the Fire et Testify, est un autre artiste célèbre pour ses critiques acérées sur la politique conservatrice de l'Amérique du nord, comme le montre son film Fahrenheit 9/11 sur les attentats du 11 septembre. Il a d'ailleurs été accusé d'antipatriotisme pour ce film.
  • Les contributions du professeur de linguistique Noam Chomsky à la politique inspirèrent énormément le groupe. Chomsky a toujours été un critique incisif de la politique du gouvernement américain.

[modifier] Discographie

[modifier] Clips

Albums studio
C'est le premier album du groupe, qui mélange pour la première fois des styles comme le hip-hop et le rock. C'est l'album précurseur d'un style qui explosera à la fin des années 90 sous l'impulsion de groupes comme Limp Bizkit, Korn ou Linkin Park, bien qu'ils soient plus orientés pop.
L'album occupa la première place du top 200 de Billboard, et reste 45e dans le top 200 du magazine.
C'est le deuxième album du groupe. Il pris dès le départ la première place du top 200 du magazine Billboard. Le nom Evil Empire (L'Empire du Mal), vient de l'appellation du l'Union Soviétique pendant le mandat de Ronald Reagan. Dans le cas du disque de RATM, fidèle à ses convictions, l'Empire du Mal désigne les États-Unis.
En français, La Bataille de Los Angeles ; il s'agit du troisième album studio du groupe. Comme le précédent, il rentra immédiatement en première place du Top 200 du magazine Billboard. Ce fut l'album le plus populaire du groupe et celui qui suscita le plus d'intérêt au niveau international.
Cette œuvre contient exclusivement des reprises d'autres groupes comme Minor Threat, MC5, les Rolling Stones, Cypress Hill et Devo. Il sortit en 2000, au moment où Zack annonça qu'il quittait le groupe.
Albums Live
C'est une compilation de titres joués en live pendant la tournée du groupe en Europe et en Asie. Le disque contient également 2 titres inédits : "Darkness" et "Clear The Lane".
Disque "posthume" (il est sorti après la séparation du groupe), il s'agit de l'enregistrement (en CD et en DVD) duconcert au Grand Olympic Auditorium de Los Angeles, Californie.

[modifier] DVDs

  • Rage Against the Machine, 1997
Ce DVD est un assemblage de concerts donnés à Irvine, en Californie, au Rock Am Ring Festival de 1996, et au Pink Pop Festival de 1994. Il contient également cinq vidéo-clips de chansons des deux premiers albums, ainsi qu'un poême de Zack de La Rocha (Memory of the Dead) et une reprise de Bruce Springsteen, "The Ghost of Tom Joad".
  • The Battle of Mexico City, 2000
  • Revolution USA, 1999
Grâce à son soutient de l'EZLN et aux origines mexicaines de Zack, le groupe comptait de nombreux fans au Mexique. Ce concert était le premier du groupe au Mexique, et les relations du groupe avec le public étaient bien plus qu'un simple rapport d'artiste à fan. Le DVD contient des chansons des 3 premiers albums de RATM et la reprise "Zapata's Blood" (Le sang de Zapata).
C'est le dernier concert de Rage Against the Machine, qui a eu lieu au Grand Olympic Auditorium, à Los Angeles, en Californie, le 13 septembre 2000. Les 13 titres du DVD incluent une reprise du groupe Cypress Hill intitulée "How Could I Just Kill A Man", qui apparaît aussi sur l'album de reprises "Renegades" (voir ci-dessus). Le DVD contient également des vidéos de "Bombtrack" et "How Could I Just Kill A Man", la performance bénévole du groupe à la Convention Nationale Démocrate du 18 août 2000, et deux titres supplémentaires interprétés lors d'autres concerts : "People of the sun" et "Know your Enemy".

[modifier] Récompenses

Année Prix Categorie
1997 Prix Grammy Best Metal Performance (Meilleure prestation métal) pour "Tire Me" (Vainqueur)
1997 Prix Grammy Best Hard Rock Performance (Meilleure prestation Hard rock) pour "Bulls on Parade" (Nominé)
1998 Prix Grammy Best Hard Rock Performance (Meilleure prestation Hard rock) pour "People of the Sun" (Nominé)
1999 Prix Grammy Best Metal Performance (Meilleure prestation métal) pour "No Shelter" (Nominé)
2001 Prix Grammy Best Hard Rock Performance (Meilleure prestation Hard rock) pour "Guerilla Radio" (Vainqueur)
2002 Prix Grammy Best Hard Rock Performance (Meilleure prestation Hard rock) pour "Renegades of Funk" (Nominé)

[modifier] Bibliographie

Références
Notes
  1. (es) Un article sur l'engagement politique du groupe
  2. (en) Le 11 septembre et la censure
  3. (en) Question fréquentes : qu'est-ce que Rage Against the Machine ? - Site non-officiel
  4. (en) Concert de soutient à Mumia Abu-Jamal
  5. (es) Lorsque l'EZLN prend d'assaut l'Empire
  6. (en) Incident au Saturday Night Live
  7. Tracklist de la BO de Godzilla
  8. The Crow sur Amazon
  9. (en) Un article de CNN
  10. Zack de la Rocha quitte Rage Against the Machine
  11. una gris presentación
  12. (en) Rage Against The Machine tourne une nouvelle video avec Michael Moore
  13. Estados Unidos se autodenomina la tierra de la libertad, pero la primera libertad que tenemos tú y yo es la de desempeñar un trabajo como explotado. Una vez hayas ejercido esta libertad entonces habrás perdido el control sobre lo que haces, lo que se produce y cómo se produce, y, al final, el producto ya no te pertenecerá a ti. La única forma de evitar a los jefes es no cuidar de ti mismo, lo cual nos lleva a la segunda libertad: la de morirse de hambre. (pas trouvé la version originale pour recouper)
  14. (en) Tom Morello arrêté pendant une manifestation
  15. Trabajar para asegurar los derechos legales que todos nosotros supuestamente disfrutamos, resulta controvertido.
  16. (en) Biographie de Raga Against the Machine où cet incident est relaté.
  17. Photo de Tim Commerford au dessus de la scène des MTV Video Music Awards.
  18. ab Vidéo-clips réalisés par Michael Moore.

[modifier] Lectures additionnelles

  • Colin Devenish, Rage Against the Machine, 2001, Holtzbrinck Publishers (1) ISBN 0312273266

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

En Français
En Anglais

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