Adrien de Montluc-Montesquiou

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Adrian de Monluc-Montesquiou, comte de Carmain, prince de Chabanais, petit-fils du célèbre Blaise de Monluc, né en 1571, mort en 1646.

Il fut sous Henri IV l'un des plus écervelés parmi les galants de cour qu'on appelait « les Intrépides » ou « les Dangereux ». Accusé de conspiration contre le cardinal de Richelieu, il resta plus de 7 ans enfermé à la Bastille (1635-1643).

Par son mariage avec Jeanne de Foix-Carmain en 1592, Adrien de Monluc devient le premier comte de Caraman né hors du lignage depuis le XIIIe siècle. Plus présent à la cour ou sur les champs de bataille que sur ses terres du « pays de cocagne », ce Gascon met en place un mode de gestion de ses biens reposant autant sur le système féodal que sur le monde de l'office seigneurial. Ces fidélités nouvellement créées dans le Lauragais s'appuient sur une maison domestique exogène, qui assure la surveillance du comté en des temps troublés.

Il fut très proche de Giulio Cesare Vanini et de François de Bassompierre.

Il s'occupait de littérature. Deux recueils de sa prose furent compilés et publiés par un certain sieur Devaux dos Caros (doas caras = occit. "deux visages"), au sujet duquel on ne sait pas grand-chose :

  • Les Pensées du solitaire, 1629-1630 ;
  • Les Jeux de l'inconnu, 1630.

La nature des rapports entre Monluc et de Vaux, ainsi que la proportion des ouvrages de Monluc dans « ses » recueils restent à établir.

[modifier] Sources

  • M. Kramer (éd., Comédie de proverbes. Pièce comique, édition critique, Genève, Droz, 2003, 484 p. Introduction.
  • V. Garrigues, Adrien de Monluc (1571-1646), De l'encre et du sang, Limoges, 2006.
  • Adrien de Monluc, comte de Carmain, Œuvres, édition critique de M. Kramer et V. Garrigues, Paris, Honoré Champion, 2007.