Actual-Hebdo

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Actual-Hebdo était un hebdomadaire pamphlétaire créé, animé et rédigé - en grande partie - par Michel-Georges Micberth, de 1972 à 1973.

Sommaire

[modifier] Équipe

  • Administration : Catherine Cormery.
  • Direction technique : Yves Boulay.
  • Rédacteur en chef : Éric Asudam (pseudonyme de Michel-Georges Micberth).
  • Dessinateurs : Bernos (Bernard Deyriès) et Freuslon (autre pseudonyme de Michel-Georges Micberth).
  • Participant à la rédaction : Annick Becquet, Gérard Lecha (Le Père Chat), Carol Duvernoy, ADG, Germaine, Jean-Paul Pineau, Ann Kastries, G. Beaufrêre, Rocking Yaset etc.

[modifier] Histoire

Destiné - à l'origine - à être un journal corporatif, un organe de contact entre les auteurs des Éditions Syndicales - animées par Maryse et Daniel Decrauze, ex-collaborateurs de Michel-Georges Micberth - Actual-Hebdo s'en pris très vite au pouvoir en place.

Sous le pseudonyme d'Asudam, dont le journal fit la notoriété, Michel-Georges Micberth évoque les réactions à sa ligne éditoriale, dans Actual, le 19 mai 1973 :

« Je vous ai déjà dit je crois, écrit-il, que notre journal était rédigé à Montluçon, administré jusqu'à ces dernières semaines à Limeray, imprimé dans la Sarthe et routé dans le Saint-Amandois. Beau losange ! [...] Première enquête policière à Limeray ; deuxième enquête à Saint-Amand-Montrond ; troisième enquête dans la Sarthe ; quatrième enquête effectuée par le commissaire principal de Montluçon, à Montluçon [...] Que d'honneurs pour un si frêle journal ! [...] Cet acharnement à nuire qui souvent me déprime, a le mérite de grandir mon action. Alleluia ! Les pouvoirs publics n'essaient pas d'éliminer n'importe quoi ou n'importe qui. Merci les pouvoirs publics. »

Après plusieurs mois d'enquêtes policières, Actual-Hebdo cessera de paraître, non pas en raison d'une interdiction officielle - ce qui lui eût assuré une publicité non négligeable - mais en vertu d'une décision négative de la Commission paritaire des publications et agences de presse qui rendait impossible l'envoi du journal aux abonnés.

Asudam explique à ce sujet : « ...un véritable mouvement structuré s'organisait autour de notre feuille.  »[1]

Après ce naufrage, Jean Boizeau, directeur de Minute et du Crapouillot, repêcha Eric Asudam et lui offrit une collaboration de chroniqueur dans ses journaux.

[modifier] Références

  1. Pardon de ne pas être mort le 15 août 1974 page 149, NDF 1977

[modifier] Voir