Aage de Danemark

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Aage du Danemark (1887 à Copenhague - 1940 à Taza) est un prince danois.

Portrait de Aage du Danemark, en costume militaire
Portrait de Aage du Danemark, en costume militaire

Fils de Valdemar de Danemark et de Marie d'Orléans, il n'a pas régné, ayant cédé ses droits au trône.

En 1909 il rejoint l'armée danoise.
En 1913 il y devient lieutenant.
Lors de la Première Guerre mondiale, il sert d'observateur en Italie durant un an.
Il rentre au Danemark avec le grade de capitaine.
En 1922 le roi du Danemark l’autorise à quitter l’armée danoise pour rejoindre la légion étrangère française (avec le rang du capitaine, suite à une négociation entre les gouvernements danois et français).

Il combat au Maroc durant un an et reçoit une Croix de Guerre après avoir reçu une balle dans la jambe gauche.
Il reste 17 ans dans la légion et y obtient le grade de lieutenant-colonel, et la légion d’honneur.

En 1936, il écrit ses Mémoires.
Il meurt à Taza au Maroc en 1940, mais il sera enterré à Sidi Bel Abbes, en Algérie.

En 1962, avant que la légion ne quitte l’Algérie cette même année, il est décidé que les restes de trois soldats seront symboliquement rapportés en France. La dépouille du prince Aage fut choisie comme représentant celles des officiers étrangers de la légion. Elle repose aujourd'hui près de celle du Général Rollet et du légionnaire Zimmermann à Puyloubier, en France.




[modifier] Voir aussi

[modifier] Bio personnages célèbres Légion étrangère

AAGE (Christian, Alexandre, Robert Comte de Rosenborg), : - Se prononce Ogueu. Prince royal danois, de la Maison von Holstein – Senderburg – Glucksburg, issue de celle d’Oldenburg, arrière petit-fils maternel de Louis-Philippe Ier, créateur de la Légion étrangère, petit-fils de Christian IX de Danemark et cousin germain de Georges V, roi d’Angleterre.

Il est né le 10 juin 1887 à Copenhague, au Danemark, du prince Valdemar, frère du roi, amiral de la flotte et de la princesse Françoise, Marie, Amélie d’Orléans, sœur de Jean III, duc de Guise et chef de la maison de France en 1926. À l’âge de quatorze ans, le lieutenant Selchauhansen, officier de Légion, le fait rêver et provoque sa vocation, avec un soldat de plomb. Il entre en qualité de lieutenant en second au régiment d’infanterie de la garde royale, le 26 mars 1909. En 1913, il prend part à la bataille de Grudsnaia en Grèce.

Il épouse la princesse Mathilde, Emilie, Françoise, Marie Calvi di Bergolo, le 17 juil. 1914, qui lui donnera un fils en 1915, le comte Waldemar. Le jeune prince, attiré par la mystique des armes et en raison de son ascendance maternelle, souhaite servir la France. Du 17 déc. 1919 à déc. 1920, il effectue un stage en France avec le grade de capitaine au 16e régiment de chasseurs en garnison à Metz où il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur.

Voué aux horizons plus larges et aux aventures guerrières, il est autorisé à servir à la Légion, le 18 déc. 1922. Affecté au 2e REI au Maroc, avec le grade de capitaine à titre étranger, il participe aux opérations dans le Moyen Atlas, chez les Aït Teghouchen et les Marmoucha. Il obtient sa première citation à l’ordre de l’armée, le 29 déc. 1923, pour son comportement lors des combats de Bou-Afra-Recifa, de Bou Khamoudj, d’El Mers, d’Aït Maklouf, d’Aït Messaad, d’Imouzzer, du Djebel Idlan et de Aït-Bazza, de mai à sept. 1924. Détaché à la 1e compagnie montée en 1924, il prend part aux opérations de l’Ouergha. Officier de Légion, combattant et bâtisseur, il conçoit les plans d’un poste et en dirige l’exécution.

En 1925, il est nommé à l’état-major du général, commandant les troupes d’occupation du Maroc à Rabat. Ce poste sédentaire ne l’empêche pas de participer activement à la guerre du Rif. Il obtient une seconde citation à l’ordre de l’armée, le 28 juin 1925, pour son action lors de la bataille de Bibane.

Le 31 oct. 1925, il rejoint la France pour y suivre les cours de la 48e promotion de l’école supérieure de guerre, puis il est mis à la disposition du ministre des affaires étrangères, pour une mission diplomatique aux Etats-Unis jusqu’au 17 juil. 1927. Le 13 nov. 1928, il retourne au Maroc en tant que stagiaire à l’état-major du commandant supérieur des troupes du Maroc. Une troisième citation, à l’ordre de la colonne, vient récompenser son action lors des opérations du Tadla en 1929, aux combats de l’Azarar-Fal, de Bou-Adiane et de Bou-Anghzir.

Début 1931, il est affecté à l’état-major de la 3e division de cavalerie en France où il reste trois ans. De retour au Maroc, il sert au 19e corps d’armée puis au groupement motorisé opérant dans la région de l’Anti-Atlas sous les ordres du colonel Trinquet. C’est encore un engagement lors de la prise de Goulimine, du 8 au 10 mars. Il retrouve la Légion au sein du 1er REI où, le 25 fév., il est promu chef de bataillon. Le 3 juil. 1935, il rejoint le 3e REI stationné à Fez. Commandant le 2e bataillon par intérim en 1935, il prend ensuite le commandement du 1er bataillon, le 17 nov. 1937. Il y sert jusqu’au 29 fév. 1940, jours où il décède brusquement.

Il est d’abord enterré au cimetière d’El-Hank à Casablanca, puis selon son vœu, sa dépouille est transférée sept ans plus tard, à Sidi bel-Abbès. Enfin, elle rejoint le carré du Légionnaire du domaine « Capitaine Danjou » à Puyloubier dans les Bouches-du-Rhône lors du transfert de la Légion étrangère en métropole. Il repose auprès de ses camarades, au coté du général Rollet, du légionnaire Zimmerman.

Le prince Aage était chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire, officier du même ordre à titre civil, titulaire de 2 croix de guerre des Théâtres d’opération extérieurs, de la médaille coloniale avec agrafes « Maroc », « Maroc 1925 », « Sahara » et « Afrique occidentale française », il est également grand cordon de l’ordre de Léopold III, roi des Belges et commandeur du Ouissam alaouite.


[modifier] Notes et références

Txt CRY (sources CD LE et divers Légion étrangère) <références />