24e régiment d'infanterie de ligne

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24e Régiment d'Infanterie
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insigne régimentaire du 24e R.I
Période 1656 - 1997
Pays France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions sur l'emblème VALMY 1792
HONSCHOOTE 1793
GÊNES 1800
IENA 1806
FRIEDLAND 1807
LES DEUX-MORINS 1914
Artois 1915
L'AISNE 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Décorations Le 17 février 1919 la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

L'origine du 24e R. I. régiment de l'armée de terre Française remonte à l'année 1656, date de la création du régiment Royal. Ce régiment, qui s'était illustré dans l'armée de Turenne et en Amérique à la capitulation de York Town, en 1781, se couvrit de gloire en 1792 à la Bataille d'Hondschoote, et mérita par sa belle conduite que le nom de cette victoire fût inscrit sur son drapeau.

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

  • 1656: Création du Régiment Royal.
  • 1793: 24e Demi-Brigade de Bataille.
  • 1796: 24e Demi-Brigade de Ligne.
  • 1803: Renommée 24e Régiment d'Infanterie de Ligne.
  • 1914: A la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 224e Régiment d'Infanterie
  • 1997: Dissolution définitive du régiment, en juillet.
insigne de béret d'infanterie
insigne de béret d'infanterie

[modifier] Colonels/Chef de brigade

  • 23/05/1915: Lieutenant-colonel Bühler

[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 24e RI

[modifier] Ancien Régime

L'origine du 24e R. I. remonte à l'année 1656, date de la création du régiment Royal. Ce régiment, qui s'était illustré dans l'armée de Turenne et en Amérique à la capitulation de York Town, en 1781, se couvrit de gloire en 1792 à la bataille Hondschoote, et mérita par sa belle conduite que le nom de cette victoire fût inscrit sur son drapeau.

[modifier] Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le Royal forma, en 1793, la 24e demi-brigade de bataille, qui fit partie de l'armée de Sambre-et-Meuse, puis, en 1796, la 24e demi-brigade de ligne. Après avoir combattu vaillamment sous les ordres de Moreau, elle fut envoyée en Italie, où elle se fit remarquer par sa belle conduite dans tous les combats, et en particulier à Novi et au siège de Gênes. En 1803, la 24e demi-brigade de ligne prit le nom de 24e régiment de ligne. Ce régiment se couvrit de gloire à Iéna, où fut détruite l'armée prussienne, et à Friedland, où il anéantit à la baïonnette une partie de la garde russe.

[modifier] 1815 à 1848

En 1836, le 24e de ligne fut envoyé en Algérie; il s'y distingua par sa bravoure, en participant au combat de "La Chiffa", et par son ardeur au travail qui lui valut le nom de " Régiment de la Pioche ".

[modifier] Second Empire

[modifier] 1870 à 1914

Octobre 1870 le 24e faisant partie de l’armée du Rhin sa conduite fut au-dessus de toute éloge au combat de Spickeren, mais il fut compris dans la capitulation de la ville de Metz et le drapeau fut déchiré. Chaque officier en garda un morceau et en brûlant la hampe.

[modifier] Première Guerre mondiale

[modifier] 1914

[modifier] 1915

  • Le 24e RI fait partie avec le 28e RI de la 11e brigade mise à disposition par le 3e corps d'armée. Celle-ci sera mise à la disposition de la 43e division (21e corps d'armée) qui participera à l'offensive de mai 1915. Le 15 mai 1915, il relève le 158e RI dans le secteur d'Aix-Noulette. Secteur terrible où la lutte constante à la grenade, le contact avec un ennemi acharné causent des pertes exceptionnellement lourdes. Le 25 mai, après une faible préparation, les vagues d'assaut débouchent sur un terrain battu par les feux des mitrailleuses et de mousqueterie. Le plus grand nombre des assaillants est fauché. Une faible partie des effectifs engagés gagne la tranchée adverse, où un combat corps à corps s'engage. Les survivants de la vague d'assaut organisent le terrain tant bien que mal. Mais l'ennemi contre-attaque avec fureur et quelques isolés seulement peuvent regagner la base de départ. Du 15 au 25, le 24e RI a subi des pertes excessivement lourdes : 30 officiers hors de combat, dont 10 tués ; 1.055 hommes hors de combat, dont 160 tués (sous-lieutenant Battiny, lieutenant Kempf, lieutenant Besse, capitaine Salles, capitaine Valence, sous-lieutenants Hennequin, Pèlerin, Appert, etc., tués). Relevé dés le 26 au matin, le régiment est transporté en automobiles aux environs de Fosseux et reconstitué par des éléments clé la classe 1915, qui, pour la première fois, fait son apparition au front. Avec les missions diverses, le régiment effectue des mouvements dans la région d'Arras. Il attend la percée à Montenescourt, puis reste en réserve à Grand-Servin, du 21 juin au 7 juillet 1915.
  • Cote 108
  • Notre-Dame-de-Lorette
  • Vimy

[modifier] 1916

Le 24e Régiment d’Infanterie participe à la Bataille de Verdun et combat notamment dans les secteurs du fort de Vaux, du bois de la Caillette et du Tunnel de Tavannes, du nom d’un fort situé à 4km au nord-est de Verdun. Le 24e R.I. arrive sur le champ de bataille dans la nuit du 7 au 8 avril pour relever le 10e Bataillon de Chasseur ainsi que des éléments du 158e R.I. Alors que les attaques se succèdent à un rythme effréné, l’assaut mené par l’ennemi dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1916 arrive après 5 jours d’un bombardement intensif et se solde par un bilan effarant 1 200 combattants sont morts ou évacués, certaines compagnies ne sont plus composées de quelques soldats se terrant dans des trou d’obus. Seul une mitrailleuse est encore en état de tirer au petit matin.

[modifier] 1917

Le 24e R.I., tiendra jusqu'en janvier 1917 le sous-secteur au nord de l'étang de Vaux, sur le plateau d'Hardaumont.

  • Chemin des Dames. Le régiment va prendre contact avec le Chemin-des-Dames et écrire une des plus belles pages de son histoire.

[modifier] 1918

  • Bataille de Picardie
  • Soldats tombés à Charleroi, vainqueurs de la Marne, lutteurs obstinés du Godat, d'Aix-Noulette et de Verdun, défenseurs tenaces du Chemin-des-Dames et de Tahure, combattants victorieux de Bessons et de Canny-sur-Matz, de Pontavert et de Sissonne.
  • Embarqué le 18 juin 1918, le régiment est le 19e R.I, sur les bords du Rhin, prêt à reprendre l'offensive. Le 1er juillet, à Rhein-Durkheim, au cours d'une prise d'armes, le lieutenant-colonel Henry trempe, le drapeau dans le fleuve, pendant que la musique joue la Marseillaise et que le régiment présente les armes. Une seconde citation obtenue à la suite de ces durs combats lui donnera droit à la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918:

[modifier] Entre-deux-guerres

  • En 1937 André Robert Raimbourg (Bourvil) devance l'appel et s'engage comme trompette dans le 24e R.I de Paris.

[modifier] Seconde Guerre mondiale

Dans le cimetière Communal inaugurée le 11 novembre 2003.En mémoire des soldats du 24e et 226e RI tombés en défendant Urmatt le 22 juin 1940

[modifier] 1945 à nos jours

  • juillet 1997, dissolution du régiment

[modifier] Fait d'armes faisant particulierement honneur au régiment

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau [1]
fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918
fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918

[modifier] Décorations

Le 17 février 1919 la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

[modifier] liens

[modifier] sources

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007