1985 en Nouvelle-Calédonie

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Cette page concerne l'année 1985 du calendrier grégorien.

Histoire de la Nouvelle-Calédonie

1984 en Nouvelle-Calédonie - 1985 - 1986 en Nouvelle-Calédonie

[modifier] Événements

  • 7 janvier : Edgard Pisani propose un plan visant à organiser en juillet un référendum ouvert aux seules personnes pouvant justifiées d'au moins 3 ans de résidence sur le Territoire, et qui donnerait le choix entre le maintien dans la République française ou la création d'un Etat indépendant associé à la France.
  • 11 janvier : Yves Tual, jeune de 17 ans, est tué par des militants indépendantistes sur la propriété de ses parents près de Thio. Cette mort entraîne de violentes émeutes anti-indépendantistes à Nouméa dans la nuit du 11 au 12 janvier. Les commerces de personnalités indépendantistes dans la capitale sont pris d'assauts, incendiés ou pillés : la pharmacie générale (appartenant à Maurice Lenormand), la station service d'André Dang, ...
  • 12 janvier : mort du leader indépendantiste radical Eloi Machoro, tué d'une balle dans la poitrine par un membre du GIGN. Le même jour, l'état d'urgence est déclaré et le couvre-feu installé en Nouvelle-Calédonie.
  • 20 janvier : lors de sa visite sur le territoire, le président de la République François Mitterrand annonce l'élaboration prochaine par le gouvernement d'un nouveau statut pour le Territoire.
  • 9 février : la FLNKS se prononce contre le projet Pisani de référendum et d'indépendance-association lors de son congrès de Nakéty.
  • 21 mai : Edgard Pisani, ministre chargé de la Nouvelle-Calédonie dans le gouvernement socialiste de Laurent Fabius, avec pour mission de préparer un nouveau statut pour le Territoire.
  • 31 mai : l'Assemblée territoriale vote à son tour contre le projet de référendum et d'indépendance-association proposé par Edgard Pisani en janvier.
  • 14 juin : le couvre-feu est levé.
  • 30 juin : l'état d'urgence prend fin.
  • 23 août : « Statut Fabius-Pisani » qui accorde plus d'autonomie à la Nouvelle-Calédonie. Création de 4 Régions (Nord, Centre, Sud et Îles) disposant chacune d'un conseil élu au suffrage universel à la proportionnelle de liste, la réunion de ces 4 conseils formant le Congrès du Territoire qui remplace l'Assemblée territoriale de Nouvelle-Calédonie. L'exécutif appartient toujours au Haut-commissaire toutefois secondé par un Conseil exécutif dirigé par le président du Congrès et composé des 4 présidents de Région. Il est créé également dans chaque région un conseil consultatif coutumier, dont la réunion forme le conseil coutumier territorial.
  • 29 septembre : premières et seules élections territoriales du statut Fabius-Pisani. Le FLNKS, contrairement à 1984, y participe. Le RPCR remporte une seule région, celle du Sud (présidée par Jean Lèques puis Pierre Frogier), mais obtient la majorité au Congrès ainsi que la présidence de cette assemblée et donc du Conseil exécutif (en la personne de Dick Ukeiwé). Le FLNKS quant à lui remporte les 3 autres Régions (Jean-Marie Tjibaou dans le Nord, Léopold Jorédié dans le Centre et Yeiwéné Yeiwéné dans les Îles Loyauté).
  • 15 novembre : démission d'Edgard Pisani du gouvernement socialiste de Laurent Fabius, il n'est pas remplacé.
  • 18 novembre : Roger Laroque, maire de Nouméa depuis 1953 et l'un des membres fondateurs du RPCR, décède. Son 1er adjoint, Jean Lèques, assure l'intérim en attendant l'élection d'un nouveau maire.