Être et avoir

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Être et avoir est un documentaire français réalisé par Nicolas Philibert sorti en 2002.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Le film suit, sur une année scolaire, une classe unique d'enfants de 4 à 11 ans, et leur instituteur dans une école communale située à Saint-Étienne-sur-Usson, en Auvergne.

[modifier] Fiche technique

  • Titre : Être et avoir
  • Titre anglais : To Be and to Have
  • Titre allemand: Sein und Haben
  • Réalisation : Nicolas Philibert
  • Production : Gilles Sandoz, Serge Lalou
  • Société de production : Maïa Films, Les Films d'ici
  • Musique : Philippe Hersant
  • Photographie : Christian Guy
  • Montage : Nicolas Philibert
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs - 1:66 - 35 mm - Dolby SR
  • Genre : documentaire
  • Durée : 104 minutes
  • Date de sortie : 19 mai 2002

[modifier] Intervenants

  • Georges Lopez, l'instituteur
  • Alizé, élève
  • Axel, élève
  • Guillaume, élève
  • Jessie, élève
  • Johan ("Jojo"), élève
  • Johann, élève
  • Jonathan, élève
  • Julien, élève
  • Laura, élève
  • Létitia, élève
  • Marie-Elizabeth, élève
  • Nathalie, élève
  • Olivier, élève
  • Franck, élève
  • Kevin, élève
  • Jérome, élève
  • Magali, élève
  • Léa, élève
  • Océane, élève
  • Thomas, élève
  • Valentin, élève
  • Valentin, élève
  • Famille Chanimbaud
  • Famille Dujardin
  • Famille Garrido
  • Famille Jeune
  • Famille Lacombe
  • Famille Olléon
  • Famille Ponte
  • Famille Rochès
  • Famille Thouvenin

[modifier] L'affaire Être et avoir

Une procédure judiciaire a opposé l'instituteur, personnage principal du documentaire, à la production du film. Georges Lopez revendiquait un droit d'auteur sur le cours donné à ses élèves tel qu'il est reproduit dans le documentaire, un droit d'auteur sur le documentaire lui-même en tant qu'auteur du texte parlé et des droits en tant qu'artiste-interprète du film. Il affirmait aussi que son droit à l'image avait été atteint. Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté ses demandes le 27 septembre 2004, car il n'avait pas exprimé ses revendications avant le tournage du documentaire. La cour d'appel de Paris a confirmé ce jugement le 29 mars 2006 en estimant que le cours oral donné à ses élèves ne relevait pas des œuvres de l'esprit protégées par le code de la propriété intellectuelle et que le personnage d'un film documentaire ne peut être considéré ni comme un interprète, ni comme un coauteur car la part de création dans un film documentaire est due aux seuls choix faits par le réalisateur et l'équipe de production. La cour a enfin estimé que l'instituteur avait clairement, quoique tacitement, consenti à l'utilisation de son image dans le film, y compris dans ses utilisations dérivées.

[modifier] Récompenses

[modifier] Liens externes