Étobon

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Étobon

Pays	France
Région	Franche-Comté
Département	Haute-Saône
Arrondissement	Arrondissement de Lure
Canton	Canton de Héricourt-Ouest
Code Insee	70221
Code postal	70400
Maire Mandat en cours	Daniel Cousseau 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes du pays d'Héricourt
Latitude Longitude	47° 38′ 38″ Nord 6° 40′ 37″ Est / 47.6438888889, 6.67694444444
Altitude	343 m (mini) – 585 m (maxi)
Superficie	12,26 km²
Population sans doubles comptes	264 hab. (1999)
Densité	21 hab./km²

Étobon est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

Depuis l'époque médiévale, le Village d'Etobon (près d'Héricourt en Haute-Saône) est intimement lié à l'Histoire du comté de Montbéliard, puis à celle de la Principauté. En 1748, après la perte des Quatre Terres dépendantes (Clémont, Châtelot, Blamont, Héricourt), la Principauté redevient comté. La Terre d'Etobon restera attachée au comté de Montbéliard, jusqu'à la Révolution française.

Sur la hauteur du village, il existait un importante forteresse qui appartenait déjà aux sires de Chalon. Hugues de Bourgogne, frère de Renaud (comte de Montbéliard), en était le suzerain en 1287.

En 1407, par l'avènement du mariage de la princesse Henriette d'Orbe / Montfaucon (petite-fille d'Etienne de Montfaucon), la terre d'Etobon et son château passent dans la maison de Wurtemberg.

L'existence du château est attestée dès 1256. Il est incendié et détruit en 1519 par le comte Guillaume de Furstemberg, seigneur d'Héricourt, alors en guerre contre le duc Ulric Ier de Wurtemberg, comte de Montbéliard, pour une affaire de succession.

Le château était fort par sa position et par les travaux très considérables qui avaient été faits. Il était situé à 167 m au-dessus du village et mesurait 220 m dans sa plus grande longueur et 60 m de large. Incendié et détruit par le comte de Furstemberg, il tomba en ruine ; Ulric Ier, comte de Montbéliard, qui recouvra le château, ne crut pas devoir le remettre en état. Dès le XVIIe siècle, après le désastre de la guerre de Trente Ans, les habitants du village, avec la permission du prince de Montbéliard, en prirent une grande quantité de pierres pour la construction de maisons. Leurs descendants les imitèrent dans cette destruction. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de ce château.

Sources : "Le Roman d'une Principauté". D. Seigneur. Editions Cêtre. Besançon.