Éric Stauffer

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Éric Stauffer, né le 24 octobre 1964[1] à Genève, est un homme politique suisse membre du Mouvement citoyens genevois.

Sommaire

[modifier] Parcours partisan

Conseiller municipal de la commune d'Onex et membre du Parti libéral dans les années 1990, il rejoint dans les années 2000 l'Union démocratique du centre[réf. nécessaire] qu'il quitte ensuite pour fonder avec Georges Letellier, le 6 juin 2005, le Mouvement blochérien genevois qui change rapidement son nom en Mouvement citoyens genevois[réf. nécessaire]. Membre du bureau directeur du parti, il est élu le 20 février 2008 par son assemblée générale au poste de président.

[modifier] Député

Élu député au Grand Conseil du canton de Genève en octobre 2005, il brigue sans succès, le 13 novembre, un siège au Conseil d'État. En 2006, il porte de multiples accusations à l'encontre de la Fondation de valorisation des actifs de la Banque cantonale de Genève (FVA), de certains de ses membres et de tout un groupe d'opérateurs immobiliers qui lui sont liés[2]. La même année, il s'en prend à la conseillère d'État Micheline Spoerri en dénonçant l'inégalité de traitement qui existe selon lui entre les automobilistes suisses et frontaliers qui écopent d'une amende de stationnement et en affirmant que, suite au dépôt par son parti d'une motion dénonçant l'existence de 120 000 amendes impayées par les frontaliers, le département de justice et police dirigé par Spoerri aurait cherché à minimiser ce chiffre. Suite à cette déclaration, Spoerri dépose une plainte contre lui[3].

Le 29 avril 2007, le MCG lance Stauffer aux élections administratives à Onex mais celui-ci est finalement battu au deuxième tour. Au cours de la même année, il combat la « logique productiviste du four d'incinération de l'usine des Cheneviers de Genève » au nom de la santé publique, y voyant un lien avec le fort taux de cancers dans la population genevoise[4]. La même année, il s'insurge contre le système de rémunération ayant cours aux Services industriels de Genève en déposant une motion parlementaire[5].

[modifier] Justice

En 2003, il fait éclater une affaire de corruption concernant le gouvernement de la République de Maurice[6].

[modifier] Références

  1. Xavier Lafargue, « Éric Stauffer : Chez moi, je tire la prise », Le Matin, 8 février 2008
  2. Philippe Chevalier, « Les dénonciations d'Éric Stauffer perturbent les députés », Le Courrier, 23 mars 2006
  3. « Genève : Micheline Spoerri porte plainte contre Eric Stauffer », Agence télégraphique suisse, 10 avril 2006
  4. Les « ordures » de la mafia italienne infiltrent les SIG ! (blog de Éric Stauffer)
  5. Philippe Bach, « Administrateur aux SIG, Éric Stauffer risque l'exclusion », Le Courrier, 5 septembre 2007
  6. Prise de position du Conseil suisse de la presse du 30 octobre 2003 (BNP Paribas SA contre Tribune de Genève)