Élisa Claro

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Élisa Claro, née à Vina del Mar (Chili)
Plasticienne et écrivain française.
Dernière femme d'André Breton

Sommaire

[modifier] Repères biographiques

En janvier 1944, à New York, Élisa Claro rencontre André Breton et c'est le coup de foudre réciproque.
Celui-ci avait écrit au printemps 1942 :
« Il y a la merveilleuse jeune femme qui tourne en ce moment, toute ombrée de ces cils, autour des grandes boîtes de craie en ruine de l'Amérique du Sud, et dont un regard suspendrait pour chacun le sens même de la belligérance »[1].
Pour elle, il commence aussitôt à écrire « Arcane 17 », en référence à l'Arcane 17, la dix-septième arcane du Tarot de Marseille.

Elle participe aux revues surréalistes "Médium" et "Le Surréalisme même", à l'exposition internationale du surréalisme à la galerie Daniel Cordier à Paris (1959-1960) et celle consacrée aux collages, dessins et gravures à la galerie Le Ranelagh (1965).
À l'ombre du théoricien du surréalisme, elle saura exprimer son talent en réalisant des boîtes surréalistes.

[modifier] Quelques œuvres

  • Boîtes surréalistes
  • « La Loi du vison », 1959
  • « Oiseau de plastique, ressort de réveil, dé à jouer », 1970
  • « Lucy, faire », 1971
  • « Ne quittez pas », 1972
  • « Oiseau-lire », 1973
  • Écrits
  • Préface au catalogue d'exposition consacré au peintre Jean-Paul Riopelle, 1949
  • Traduction d' « Alpha et omega » d'Edvard Munch, éd. Le Nyctalope, 1980
  • « André Breton », album de dix photographies originales signées par Élisa, éd. Au fil de l'encre, Paris, 1993


[modifier] Source bibliographique

  • Georgiana Colvile « Scandaleusement d'elles. Trente-quatre femmes surréalistes », Jean-Michel Place, Paris, 1999, pages 42 et suivantes.

[modifier] Notes et références

  1. André Breton « Œuvres complètes, tome 3 », Gallimard, La Pléiade, page 7