Élection primaire

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Une élection primaire permet à un parti de désigner son candidat à une élection.


[modifier] Modes d'applications

Les élections primaires peuvent être fermées (seuls les militants du parti peuvent voter) ou plus rarement ouvertes : dans ce cas, tous les sympathisants du parti peuvent voter, sans condition d'appartenance. Comme ce fut le cas en Italie en 2005 [1], on exige parfois des votants qu'ils signent une déclaration morale d'adhésion au projet porté par le futur vainqueur de l'élection.

[modifier] Applications

Les élections primaires, ouvertes ou fermées selon les états fédérés, sont la règle aux États-Unis, notamment pour la désignation des candidats à la présidentielle.

Elles commencent à s'imposer en Europe : en Italie, de vastes primaires ouvertes ont eu lieu le 16 octobre 2005 pour désigner le candidat qui représentera la grande coalition de l'olivier du centre et de la gauche aux élections législatives des 9 et 10 avril 2006. Elles ont abouti à la désignation de Romano Prodi.

En France, des primaires fermées ont été organisées en mars 2006 pour désigner le candidat UMP à la mairie de Paris en 2008. Elles opposaient l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, le président du groupe UMP au Conseil de Paris Claude Goasguen, Pierre Lellouche et la députée-maire du XVIIe arrondissement, Françoise de Panafieu. Cette dernière a été élue au second tour après le retrait de son rival Claude Goasguen. Par ailleurs, le candidat de ce parti à la présidentielle de 2007 (Nicolas Sarkozy) a été investi de la même manière, mais finalement sans concurrent. Le Parti socialiste, plus habitué déjà à cette pratique, a fait de même en novembre 2006 et a désigné Ségolène Royal.

[modifier] Référence

  1. (fr) Romano Prodi sacré candidat de la gauche