Éléonore de Habsbourg
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Éléonore de Habsbourg ou d'Autriche, née à Louvain le 15 novembre 1498, morte à Talavera la Real (pres de Badajoz) en février 1558 (le 13, 18 ou 25), fut une infante d'Espagne, puis reine de Portugal de 1518 à 1521, reine de France de 1530 à 1547, et duchesse de Touraine de 1547 à 1558.
Elle était la fille ainée de Philippe Ier le Beau, archiduc d'Autriche et duc de Bourgogne, et de Jeanne Ire la Folle, reine de Castille. Elle était la sœur de Charles Quint, de Ferdinand Ier, d'Elisabeth reine du Danemark, de Marie reine de Hongrie et de Catherine reine de Portugal.
Les projets de mariage à son intention étaient nombreux, afin de satisfaire la politique matrimoniale des Habsbourg, des pourparlers furent successivement entrepris pour la marier avec les rois d'Angleterre Henri VII, puis Henri VIII, les rois de France Louis XII ou François Ier et le roi de Pologne Sigismond Ier.
À dix-huit ans, elle souhaitait épouser Frédéric du Palatinat, mais son frère lui fai épouser le 16 juillet 1518 à Emmanuel Ier de Portugal, âgé, laid et infirme. Ils eurent deux enfants, l'infant Carlos (qui décèda lorsqu'il était enfant, et qui était né le 18 février 1520) et l'infante Maria (née le 8 juin 1521, morte en 1577, qui fut une des plus riches princesses d'Europe).
Elle devint veuve le 13 décembre 1521, lorsque Emmanuel mourut de la peste. Éléonore se fit enlever sa fille par sa soeur Caterine, nouvelle reine du Portugal, comme epouse de Jean III.
Quelque temps après, par le traité appelé La paix des Dames, elle épouse le 4 juillet 1530 le roi de France François Ier, veuf de Claude de France, avec lequel elle n'aura pas d'enfant.
Cette nouvelle union politique fut aussi malheureuse que la précèdente, car son nouvel époux lui préfère de loin Anne de Pisseleu. Rejetant alors son affection sur ses beaux-enfants, elle se heurte encore à un mur, ceux-ci ayant été fait captifs de Charles Quint[réf. nécessaire]. Fervente catholique, elle se fait une nouvelle ennemie en sa belle-sœur, Marguerite de France (1492-1549) [réf. nécessaire], celle-ci étant adepte de la Réforme et appréciée du roi.
Bien qu'elle ne bénéficia d'aucun pouvoir politique, elle fut utilisée comme relation entre la France et le Saint-Empire Germanique.
À nouveau veuve le 31 mars 1547, elle doit quitter la cour, ce qu’elle fait avec dignité et sans regret. Elle se réfugie alors chez sa sœur à Bruxelles, puis la suit lorsqu’elle va voir Charles Quint, retiré dans l'abbaye d'Yuste, en Estrémadure.
Éléonore s’en va alors visiter sa fille au Portugal mais celle-ci la rejette. Éléonore doit s'en retourner. Elle meurt sur le chemin du retour, d’une crise d’asthme.
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