Économie de communion

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L’économie de communion met en œuvre les ressources matérielles, humaines et spirituelles que chacun possède, riche ou pauvre, pour que personne ne manque du nécessaire : un projet de société qui engage des entreprises des cinq continents, dans un esprit de fraternité universelle où chacun donne et reçoit.
Les chefs d’entreprise qui adhèrent à cette initiative mettent en commun une partie de leurs profits pour répondre aux besoins de personnes en difficulté, et pour permettre le développement d’une ‘culture du don’. Par cohérence avec leur souci d’une économie au service de l’homme, ils s’encouragent à instaurer des rapports respectueux avec leurs employés, leurs clients et leurs concurrents.

[modifier] Origine

En 1991, Chiara Lubich, la fondatrice du Mouvement des Focolari, en visite au Brésil, constate que les pratiques de partage des membres du mouvement ne suffisent pas aux immenses besoins des personnes animées par leur esprit de fraternité ; elle propose de créer ou de développer des entreprises qui partageront une part de leurs bénéfices.
L’économie de communion s’inscrit dans la ligne de la pensée sociale de l’Eglise et dans le courant de l’économie solidaire.

[modifier] Evolution

Dans le monde, en 2007, près de 800 entreprises, principalement des PME et TPE, participent à ce projet. Plus d’une centaine d’étudiants ont écrit des mémoires ou des thèses à ce sujet. En France, surtout après un colloque à l’Unesco en 2001, des chefs d’entreprises de diverses sensibilités ont rejoint cette initiative. L’Unesco a inscrit dans son programme Most (initiatives sociales) le colloque du 2 février 2008 ‘Du microcrédit à l’économie de communion, des valeurs pour l’économie’.

[modifier] Liens externes

http://www.edc-online.org