École hypermoderne

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L'école hypermoderne, aussi nommée école néoromantique, est un courant de pensée qui a considérablement modifié la théorie et la pratique du jeu d'échecs au début du XXe siècle. Ce courant est considéré comme un prolongement de l'école classique.

Là où les classiques considéraient « l'occupation du centre » comme une nécessité, les hypermodernes prônaient « un contrôle » de ce dernier.

Sommaire

[modifier] Les origines du nom

C'est le prolifique Xavier Tartacover qui fut à l'origine de ce terme. En effet, c'est sous le terme d'« hypermoderne » qu'il qualifiait le style de jeu des joueurs tel que Alexander Alekhine, Efim Bogoljubov et Gyula Breyer.

[modifier] Le jeu hypermoderne

Il se caractérise comme il a été dit plus haut par un contrôle du centre, celui-ci passe entre autre par la mise en fianchetto des fous, par une attaque du centre adverse par les pions de flancs...

[modifier] Les ouvertures

L'apport des hypermodernes a révolutionné la théorie des ouvertures : de nombreuses ouvertures peuvent être considérées comme hypermodernes. En voici une liste non exhaustive pour les deux camps.

[modifier] Pour les blancs

[modifier] Pour les noirs

[modifier] Les penseurs de ce courant

Les deux plus grands penseurs de ce courant sont Richard Réti et Aaron Nimzowitsch qui dans leurs ouvrages respectifs ont décrit et vulgarisé la pensée hypermoderne.

[modifier] Bibliographies

  • Les idées modernes aux échecs de Richard Reti (ISBN 2-228-89080-4)
  • Mon système (tome 1 et 2) de Aaron Nimzowitsch

[modifier] Liens externes