Écartèlement

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Martyre de Saint Hippolyte, tableau de Dirk Bouts (1470-1475).
Martyre de Saint Hippolyte, tableau de Dirk Bouts (1470-1475).

L'écartèlement est un supplice utilisé pour donner la mort par la séparation simultanée des quatre membres du tronc du corps humain. Il servait également dans le cadre de la torture judiciaire.

Sommaire

[modifier] Présentation

En France, la cruauté de ce supplice le réservait à des crimes exceptionnellement graves. Sous l'Ancien Régime, il était destiné aux régicides. Avant que son corps soit rompu par écartèlement, le condamné était dénudé. On liait ses membres aux quatre chevaux de trait ; puis on pratiquait des entailles aux jointures, afin de faciliter la rupture ; parfois la main qui avait tenu l'arme du crime était brûlée au soufre.

En Asie et particulièrement en Inde, il était parfois utilisé des éléphants, notamment avant une exécution.

[modifier] L'écartèlement en tant que torture

Si l'écartèlement est principalement un mode d'exécution, il fut aussi utilisé dans le cadre de la torture, principalement judiciaire mais aussi religieuse. On remplaçait les animaux par un chevalet, c'est-à-dire une table en bois avec une roue (des cylindres plus exactement) à chaque extrémités. Les deux cylindres servent à tendre progressivement les cordes qui lient les quatre membres de la victime. En général, cette torture était utilisée seule, sans brûlure ou entaille, mais parfois la table était munie de lame qui coupait le dos de la victime. L'écartement pouvait atteindre de 10 à 15 centimètres. Après, la victime mourrait soit par arrêt cardiaque ou asphyxie.

[modifier] Écartelés célèbres

[modifier] Personnages historiques

[modifier] Personnages de fiction

[modifier] Voir aussi