Yves Urieta

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Yves Urieta né le 2 juin 1946 à Pau est un homme politique français, ancien maire socialiste dissident de Pau.


Sommaire

[modifier] Sa biographie

En 1969, il est secrétaire fédéral et membre du Conseil national de l'association de la Jeunesse ouvrière chrétienne. En 1971, il est secrétaire de la section du parti socialiste de Pau et devient conseiller municipal sur la liste d'André Labarrère.

En 1973, il est élu conseiller général et le restera jusqu'en 1982.

En 1984, il crée l'association Convergences, qui réunit des personnalités issues de tous les horizons politiques de la vie paloise.

En 1989, il devient 9e adjoint au maire de Pau, chargé de l'économie et de l'emploi. Il est également président du Plan local d'insertion par l'économie et, depuis 2001, président du parc des expositions.
Ayant pris sa retraite de cadre de direction aux ASSEDIC début 2006, Yves Urieta est élu maire par le conseil municipal le mardi 30 mai 2006. Il succède ainsi à André Labarrère, décédé le 16 mai 2006. Fidèle camarade d'André Labarrère et conseiller municipal depuis 1971, Yves Urieta a déclaré : « vouloir poursuivre, dans un esprit de continuité, les projets qui permettront d'embellir et de faire gagner la ville de Pau ». Le 28 mars 2007 il a déclaré sur France Bleu Béarn : « La démocratie, c’est des élus qui décident ».

Il est également président de la Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées.

[modifier] Un ex-socialiste soutenu par l'UMP

L'expérience d'Yves Urieta au sein de la vie associative locale inspire sa volonté de rassembler des Palois de tous horizons politiques sans critère de partis.

Le mercredi 3 octobre 2007, M. Urieta rencontre secrètement Nicolas Sarkozy à l'Elysée. L'information est publiée sur le site lepoint.fr. Le lendemain, 4 octobre, Yves Urieta et plusieurs membres du PS de Pau et du Béarn ont rendez-vous avec François Hollande rue de Solferino pour trouver une solutions aux conflits qui minent la gauche locale à l'approche des municipales. De retour à Pau, Yves Urieta nie d'abord l'entrevue avec Nicolas Sarkozy. Le vendredi 5 octobre, il finit par reconnaître cet entretien organisé dit-il par l'intermediaire d'Alain Marleix, conseiller national aux elections de l'UMP et secrétaire d'Etat aux anciens combattants. La section locale du PS à laquelle il appartient le désavoue. L'adjointe Josy Poueyto, membre du bureau national du PS déclare que « la confiance est brisée ». Elle rejoindra plus tard François Bayrou, président du Modem, candidat à la mairie de Pau. Quant à François Hollande, il souhaite la démission d'Yves Urieta du PS[1].Yves Urieta se rapproche alors du mouvement Gauche moderne, animé par le secrétaire d'État Jean-Marie Bockel. Le 15 novembre 2007, le choix par les militants socialistes de la députée Martine Lignières-Cassou comme candidate officielle du PS à la mairie de Pau est entériné. Un mois plus tard, le 15 décembre, Yves Urieta est exclu du PS, parti auquel il adhérait depuis 1966 et où il appartenait au courant fabiusien. Le 9 janvier 2008, l'UMP annonce officiellement son soutien à la liste d'Yves Urieta, "Pau avant tout" pour les municipales. Lors de leur conférence de presse commune du 14 janvier 2008 à Pau, Yves Urieta et Jean Gougy (UMP) expliquent leur volonté de créer une liste ouverte à des personnalités de toutes tendances et origines pour les élections municipales de mars 2008, et présentent une charte selon laquelle tout candidat à la liste d'Yves Urieta pourra conserver son appartenance à son parti politique d'origine, l'essentiel étant d'être uni au plan local autour d'un projet pour la ville de Pau. Ils précisent que plus de 300 personnes ont participé à l'élaboration du programme.

Au second tour des municipales, le 16 mars 2008, Yves Urieta arrive troisième, avec 21,42% des voix.

[modifier] Notes et références

[modifier] Lien externe