Wole Soyinka
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Wole Soyinka est un écrivain nigérian né à Abeokuta le 13 juillet 1934.
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[modifier] Biographie
En 1952 Soyinka crée l'association "The Pyrate" à l'université d'Ibadan afin de combattre la mentalité coloniale. En 1962 il oppose au célèbre concept de négritude, fondé par Léopold Sédar Senghor, le concept de tigritude à propos duquel il dira « qu'un tigre ne proclame pas sa tigritude. Il bondit sur sa proie et la dévore. »[1]. Wole Soyinka est emprisonné au Nigéria entre 1967 et 1969 pour avoir soutenu le mouvement d'indépendance du Biafra[2]. Vingt ans plus tard, il est condamné à mort par le gouvernement de Sani Abacha et ne rentre pas au Nigeria avant la mort d'Abacha[1]. Il est également l'un des co-fondateurs du parlement des écrivains et le président de la Communauté africaine de la Culture[réf. nécessaire].
[modifier] Prix Nobel de littérature
Wole Soyinka a été le premier écrivain africain à recevoir le prix Nobel de littérature en 1986. À propos de cette récompense, il déclare : « Il y a des gens qui pensent que le prix Nobel vous rend insensible aux balles, pour ma part, je ne l'ai jamais cru »[1].
[modifier] Bibliographie
L'œuvre de Wole Soyinka est écrite en anglais. Les ouvrages suivants sont disponibles en français (la date indiquée est celle de l'édition française) :
- Aké, les années d'enfance (1984)
- Cet homme est mort (1986)
- Une saison d'anomie (1987)
- Cycles sombres (1987)
- Les Interprètes (1991)
- La route (1993)
- Ibadan, les années pagaille. Mémoires : 1946-1965 (1999)
- La Barrière de jacinthes (1999)
- La Danse de la forêt (2000)
- Les gens du marais (2000)
- La mort et l'écuyer du roi (2002)
- Il te faudra partir à l'aube (2007)
[modifier] Notes
[modifier] Liens externes
- (en) réseau nord-américain des villes d'asile
- (en) (pl) Le pidgin dans les œuvres dramatiques de Wole Soyinka
Précédé de : Claude Simon |
Prix Nobel de littérature 1986 |
Suivi de : Joseph Brodsky |