Voleurs de chevaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Voleurs de Chevaux est un film belge sorti en août 2007.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Nous sommes en 1856, quelque part dans un pays de l'est. Jakud (Adrien Jolivet), 19 ans et son frère Vladimir (Grégoire Leprince-Ringuet), 18 ans viennent de rentrer chez les Cosaques. Vladimir est faible, se fait battre et violer. Jakub voulant laver l'honneur de son frère, se bat. Ils se font dérober leurs chevaux. Au cours de cette attaque Jakub perd son frère, tué par un des voleurs de chevaux. Jakub est chassé de sa troupe de Cosaques pour s'être fait voler son cheval.

Elias (François-René Dupont), 17 ans et Roman (Grégoire Colin), 30 ans, sont deux frères qui vivent dans les bois et volent des chevaux, dont ceux de Jakub et Vladimir. Roman tue ce dernier. Jakub est déterminé, il veut retrouver sa monture et venger la mort de son frère...

[modifier] Fiche Technique

  • Réalisation : Micha Wald
  • Scénariste : Micha Wald
  • Directeur de la photographie : Jean-Paul de Zaeytijd
  • Compositeur : Jef Mercelis
  • Compositeurs des musiques additionnelles : Stephan Micus et Johan Johannsson
  • Monteuse : Susana Rossberg
  • Monteur son : Claude Beaugrand
  • Mixage : Luc Boudrias
  • Chef décorateur : André Fonsny
  • Costumière : Nadia Chmilewski
  • Maquilleuses : Aurélie Elich et Lisa Schonker
  • Ingénieur du son : Véronique Gabillaud
  • Directrice du casting : Aurélie Guichard
  • Cascadeurs : Frédéric Vallet
  • Directeur de production : Ludovic Douillet
  • Distribution : Rezo Films, France
  • Producteurs : Jean-Michel Rey et Philippe Liégeois
  • Producteur délégué : Jacques-Henri Bronckart
  • Exportation/Distribution internationale : Rezo Films, France
  • Production : Versus Production, Belgique
  • Coproduction : RTBF, Belgique, Forum Films, France, Rezo Films, France
  • Attachés de presse : Jean-Marc Feytout et Laurette Monconduit

[modifier] Casting

  • Adrien Jolivet : Jakub
  • Grégoire Colin : Roman
  • François-René Dupont : Elias
  • Grégoire Leprince-Ringuet : Vladimir
  • Igor Skreblin : Fentik
  • Mylène St-Sauveur : Virina
  • Corentin Lobet : Grigori
  • Benoît Randaxhe : Maska
  • Morgan Marinne : Piotr
  • Jacques Urbanska : Le lieutenant Mikhail
  • Nicolas Buysse : le cosaque au tambour
  • Michel Martin : le commandant cosaque
  • Amaury Smetz : Elias jeune
  • Jérémy Choda : Roman jeune
  • Jean-Luc Couchard : le garde-frontière
  • Thomas Coumans : Anton
  • Thomas Salsmann : Aliosha
  • Antonin Salsmann : Andrasz
  • Vincent Maratier : le prêtre orthodoxe

[modifier] Anecdotes

[modifier] Tournage

L'action du film se situe en 1856, "quelque part à l'Est", apprend-on au début du film, sans plus de précision. Le cinéaste justifie ce choix : "Pendant la préparation du film, j'ai rencontré un bataillon de Russes blancs qui avait émigré à Paris et qui se transmettait, de génération en génération, l'histoire des Cosaques. Des ethnies utilisées par les Tsars de Russie pour protéger leurs frontières : voilà pour la véracité historique. Mais en aucun cas je ne voulais faire un film historique ou folklorique. On n'en avait pas les moyens et cela ne m'intéressait pas. J'ai voulu mettre en scène l'Est qui m'animait, qui me fascine et me terrifie à la fois. La plupart de mes projets se déroulent en Ukraine et en Pologne, là où se situe le berceau de ma culture. Les Juifs ashkénazes se sont établis en Europe de l'Est dès le XVe siècle, et mes grands-parents viennent de cette région. Si je n'ai pas été élevé là-bas, les histoires et les contes que l'on m'a transmis m'ont toujours fasciné."

  • Sauvage et beau

Micha Wald précise ses intentions : "C'est l'histoire d'un relation humaine universelle, celle qui unit deux "couples" de frères-Jakub et Vladimir, Roman et Elias- dans un monde beau et sauvage à la fois. Celle de quatre hommes qui luttent pour leur survie et qui vont se croiser et s'entredéchirer. Une histoire de vengeance, de trahison et d'amour fraternel. Mes personnages sont proches de ceux de certains films de Kurosawa, où d'anciens samouraïs déchus, des vagabonds, des gens en marge se battent pour leur dignité. Une dignité que la mise en scène, volontairement sobre, va mettre en évidence."