Vol (animal)

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Cet article vise à décrire les aspects physiques du déplacement des animaux dans un milieu aérien. On parle de vol passif lorsque l'animal n'est capable que de vol plané et de vol actif, lorsqu'il est capable de battre des ailes afin de combattre la pesanteur.

Sommaire

[modifier] Insectes

Icône de détail Article détaillé : Vol des insectes.

Les insectes sont les seuls parmi les invertébrés à pouvoir réellement voler. Les araignées, ainsi que de nombreux autres petits organismes, peuvent se laisser emporter par le vent, mais ils n'ont pas d'ailes et ne peuvent pas diriger leur mouvement. La possibilité de voler a été importante pour la dispersion des insectes. Cette faculté leur permet d'échapper à leurs prédateurs, de s'accoupler plus facilement, d'atteindre de nouveaux biotopes et de nouvelles réserves alimentaires où ils pourront déposer leur progéniture.
Seuls les insectes au stade final d'imago (ou accessoirement de subimago chez les éphémères) sont capables de voler. Aucune larve d'insecte ne possède cette faculté.

De même, tous les insectes, même s'ils sont ailés ne volent pas forcément. Certains répugnent simplement à prendre l'envol alors que d'autres en sont incapables.

[modifier] Vertébrés

Depuis l'Archaeopteryx et grâce à la fonction aérodynamique du plumage la plupart des oiseaux volent. L'observation du vol des vertébrés comme les oiseaux, certains mammifères fait apparaître de nombreuses analogies avec les techniques de l'aéronautique (avions et hélicoptères). La spécialisation des aéronefs et les différents modes de déplacement dans l'espace permettent de faire un découpage similaire. Quelques oiseaux sont cités en exemple (et des liens renvoient aux articles techniques) pour illustrer ces phases :

[modifier] Phases du vol

  • Envol et ascension
    • course longue et ascension sous faible pente à partir d'un sol ferme (albatros) ou de plans d'eau calme (cygne),
    • envol quasi vertical sans prise d'élan et sans vent (pigeon),
    • envol quasi vertical avec mise à profit de vents forts (mouette, pétrel),
    • chute dans le vide pour acquérir une vitesse initiale (hirondelle, vautour).
  • Vol battu
    • vol tendu avec battements d'ailes continus (merle, pivert),
    • vol en vagues avec phases de vol plané (pinson)[1].
    • économie des forces chez les oiseaux migrateurs (oie sauvage) : vol en formation (triangle), l'oiseau suiveur récupérant la composante ascendante en bout d'aile de l'oiseau précédant, battements d'ailes alternés par rapport à l'oiseau qui précède (nota : il faut ici tenir également compte, en plus de l'aérodynamique, de certains aspects physiologiques tels que la température du corps, perte de poids, l'orientation etc.),
  • Vol à voile
  • Vol stationnaire
    • alouette chantant au-dessus d'un champ (pour marquer son territoire) ou faucon observant une proie avant de plonger dessus,
    • oiseau-mouche : cas particulier car il peut effectuer avec ses ailes un mouvement en forme de 8 et même reculer en vol (pour sortir son long bec d'une fleur). Son vol s'apparente à celui de certains insectes comme la libellule.
  • Ralentissement du vol et atterrissage
    • Les oiseaux utilisent des techniques assez différentes pour se poser en fin de vol. Toutes les configurations sont possibles : sur sol ferme, sur un plan d'eau (avec freinage glissé sur les pieds palmés, canards), dans les falaises, les branchages etc. On peut cependant faire ressortir quelques points communs : écartement des plumes pour agrandir la surface portante, battement des ailes avec très grand angle d'incidence pour réduire la vitesse de translation, allongement des pattes pour la prise de contact avec le sol ou l'eau.

[modifier] Utilisation des courants aériens

[modifier] Les Oiseaux

De nombreux oiseaux bombardent de leur fiente les menaces potentielles, rapaces nocturnes surpris par le jour et posés trop près de leur progéniture, promeneurs s'approchant involontairement d'un nid caché dans l'herbe etc. La précision obtenue par cette manœuvre n'est pas sans rappeler celle d'un Stuka !

[modifier] Mammifères

Le plus ancien mammifère volant connu est Volaticotherium antiquus.

Vol actif :

Vol plané :

[modifier] Reptiles

Plusieurs espèces de Reptiles (Les reptiles préhistoriques volants ou marins n'étaient justement pas considérés comme des dinosaures) de l'ordre Pterosauria disposaient de la capacité de vol actif. On peut citer notamment le ptérodactyle, le ptéranodon ou encore le dimorphodon. L'envergure de certaines espèces (Quetzalcoatlus) laisse penser qu'ils ne pratiquaient que du vol plané. Aujourd'hui, de nombreux reptiles disposent encore de capacités de vol plané :

Lézard du genre Draco, Draco cornutus ou 'Draco volans

  • Le serpent de l'arbre du paradis (Chrysopelea paradisi)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. La migration : méthodes de vol actives sur ornithomedia.com