Utilisateur:Vol de nuit/Art ottonien

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J'ai perdu beaucoup de temps avec des individus qui voient dans Wikipédia non un merveilleux instrument de culture mais un intéressant moyen de propagande. En outre j'avais beaucoup de travail hors wikipédia. Amicalement. Gustave G. (d) 2 juin 2008 à 17:11 (CEST)

[modifier] Données historiques

Cette renaissance des arts et de l'architecture se produisit sous le patronage de la cour d'Otton Ier d'Allemagne (936-973), fils de Henri Ier l'Oiseleur, et de leurs successeurs immédiats: Otton II (973-983), et Otton III (983 -1002). Elle commença après que le mariage d'Otton avec Adélaïde d'Italie (951) eut unifié les royaumes d'Italie et d'Allemagne et de cette manière rapproché l'Occident de l'Empire byzantin, ce qui renforça de la cause de l'unité entre les chrétiens grâce au couronnement impérial d'Otton en 962. Les empereurs qui suivirent résidaient surtout dans le Nord de l'Italie, ce qui les fit accuser d'abandonner dans une certaine mesure les affaires au nord des Alpes. Ni Otton II ni Otton III n'y passèrent beaucoup de temps et leurs règnes manifestèrent une forte influence de l'art byzantin. Parfois on comprend encore dans cette période le règne du dernier empereur de la dynastie, Henri II, empereur à partir de 1014 et le premier qui porta le titre de roi des Romains; en de rares occasions on inclut aussi dans l'art ottonien l'époque de la dynastie salienne, inaugurée par Conrad II en 1024. Le terme ne s'applique généralement qu'à la culture de la cour impériale qui pratiquait le latin en Allemagne[1].

La « renaissance ottonienne » se manifesta particulièrement dans les arts et l'architecture, revitalisées par des contacts renoués avec Constantinople, dans la résurrection de certaines écoles cathédrales, comme celle de Bruno Ier, archevêque de Cologne, et dans la production de manuscrits avec enluminures, principale forme artistique à l'époque, d'un petit nombre de scriptoria remarquables, comme celle de Quedlinburg, fondée par Otton en 936, ainsi que dans l'idéologie politique.

Les abbayes impériales et la cour impériale devinrent des centres de vie religieuse et spirituelle, guidées par l'exemple de femmes de la famille royale: Mathilde de Ringelheim, la célèbre mère d'Otton Ier, ou sa sœur, Gerberge de Saxe, ou l'épouse de celui-ci Adélaïde d'Italie, ou l'impératrice Théophano Skleraina.

[modifier] Notes

  1. Kenneth Sidwell, Reading Medieval Latin (Cambridge University Press, 1995) considère que la fin du règne d'Otton III marque la fin de ce style.