Victor Suin

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Victor Suin est un sénateur français, né à Laon le 28 octobre 1797, mort à Chatou le 16 décembre 1877, inhumé à Laon. Ancien avocat-général près la Cour de Paris, ancien sénateur, grand-officier de la Légion d'honneur.

[modifier] Vie et carrière

Après d’excellentes études commencées à Laon et terminées au collège Louis-le-Grand, il suivit les cours de la Faculté de droit de Paris et fut reçu licencié en 1820. Il se fit inscrire de suite au barreau de Laon.

En février 1831, il refusa le poste de procureur général près la cour d’Amiens ; mais quelques mois après il acceptait un modeste siége de juge suppléant au tribunal de Laon.

Il faisait partie du Conseil municipal, Il fut même adjoint au maire.

En 1836, il entra au Conseil général du département de l’Aisne. En 1842, il se fit remarquer en luttant eu faveur de l’administration contre l’opposition dans l’ardente question du recensement, lutte dans laquelle son principal adversaire était M. Odilon Barrot, qui avait pris, dans un intérêt politique, le rôle de défenseur des libertés municipales.

Avocat Général il requit contre Charles HUGO le 11 juin 1851 . Dans : Les Châtiments ( VII, X, II, 40 ) Victor HUGO le traite de « rebut du ruisseau » et en (X, II 55 ) dit : « SUIN, vous êtes un cuistre ». ( Notes : Charles HUGO est le fils Aîné de Victor. A la suite de ce procès il fut enfermé à la conciergerie)

Suin fut nommé, en 1852, conseiller d'État en service ordinaire.

En octobre 1863, M. Suin fut élevé à la dignité de sénateur.

Nommé en 1867, membre de la grande commission chargée de faire l’enquête agricole, il fut délégué pour les départements de l’Aisne, du Nord et du Pas-de-Calais.

Il a obtenu la croix de chevalier comme avocat et conseiller général, celle d’officier comme magistrat de la Cour d'appel de Paris. Ses travaux au Conseil d'État lui ont valu le cordon de commandeur, et c’est comme sénateur et à la suite da l’affaire de l’isthme de Suez qu’il a été élevé au grade éminent de grand-officier.

La Révolution du 4 septembre lui enleva son titre de sénateur.

Avant la Commune, il se réfugia avec sa famille à Laon, chez son neveu, M. Jules Pourrier, qui était alors vice-président du conseil de préfecture.

[modifier] source

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