Victor Cherbuliez
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Victor Cherbuliez (19 juillet 1829 à Genève - 2 juillet 1899 à Combs-la-Ville) est un romancier, auteur dramatique, essayiste et critique littéraire français.
[modifier] Vie et œuvres
Né dans une famille française réfugiée en Suisse à la suite de la révocation de l’Édit de Nantes, il redevient français en 1880 par le bénéfice du droit de « grande naturalisation » (ordonnance du 14 juin 1814) et est élu l'année suivante à l'Académie française (le 18 décembre 1881).
Il est l'auteur d'une trentaine de romans, dont la plupart sont aujourd'hui oubliés, parmi lesquels : Le Comte Kostia (1863), Prosper Randoce (1868), L'Aventure de Ladislas Bolski (1869), Meta Holdenis (1873), La Ferme du choquard (1883).
Il a également publié des œuvres critiques dans La Revue des Deux Mondes : Études de littérature et d'art (1887), Hommes et choses du temps présent (1883), Profils étranges (1889), ainsi que des chroniques politiques parues sous le pseudonyme de G. Valbert dans cette même revue.
Victor Cherbuliez possédait, si l'on en croit Amiel, un certain talent oratoire : « Je sors de la leçon d'ouverture de Victor Cherbuliez, abasourdi d'admiration. Je me suis convaincu en même temps de mon incapacité radicale à jamais rien faire de semblable, pour l'habileté, la grâce, la netteté, la fécondité, la mesure, la solidité et la finesse. Si c'est une lecture, c'est exquis; si c'est une récitation, c'est admirable; si c'est une improvisation, c'est prodigieux, étourdissant, écrasant pour nous autres. » (Journal, 9 janvier 1861)
Victor Cherbuliez mourut en 1899 et fut inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.
[modifier] Lien externe
| Précédé par Jules Dufaure |
Fauteuil 3 de l’Académie française 1881-1899 |
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