Victor Barrucand
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Victor Barrucand, né à Poitiers le 7 octobre 1864 et mort à El Biar (Algérie) le 13 mars 1934, est un journaliste et écrivain français.
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[modifier] Biographie
Humaniste teinté d'anarchisme, il a vécu une bonne partie de sa vie en Algérie, où il prend part à la vie culturelle et politique en devenant journaliste. Il édita Isabelle Eberhardt, qu'il connaissait bien, et écrivit plusieurs ouvrages sur les peintres orientalistes. En 1895, à l'époque où il collabore à La Revue blanche, il adapte pour le théâtre une pièce de Shûdraka, Le Chariot de terre cuite, qu'il transformera en conte en 1921.
[modifier] Œuvre
- Poésie
- Rythmes et rimes à mettre en musique (1886)
- Chanson de juin 1889 (1889) Texte en ligne
- Amour et idéal. La Chanson des mois. Une partie d’échecs. Triomphe (1889)
- D'un pays plus beau (1910)
- Études
- Henri Cros
- Les Verres précieux
- Brochure sur le Bouddhisme (1893)
- L'Algérie et les Peintres orientalistes (1930)[1]
- Parades dans le style du théâtre de foire
- Les Deux Mezzetins, Colombine jalouse. La Farce du Sac, etc. Représentées au Théâtre de la Bastille, (1889-1890.
- Le Chariot de terre cuite. Adaptation du sanscrit représentée au Théâtre de l’Œuvre.
- Roman
- Avec le Feu (1900, réédité en 2005)[2]
- Varia
- Le Pain gratuit
- Théodore de Banville. Critiques. Choix et préface par Victor Barrucand, portrait de Banville par Gavarni en frontispice (1917)
- Mémoire du Citoyen Rossignol, général en chef des armées de la République en Vendée et ceux du conventionnel Choudieu Texte en ligne
[modifier] Citation
- « Aux applaudissements d'une société lâche et complice la tête du libertaire est tombée sous le couteau légal. Ravachol est mort l'insulte à la bouche, ironique et méprisant, dominant de son dédain la foule vile.[3] »
[modifier] Jugement
René Lalou, dans son Histoire de la Littérature française, salue en Barrucand un écrivain qui apporta à l’essai, au roman et à l’histoire les mêmes qualités de sincérité et de réalisme poétique :
« ...D’autres ont créé autour de leurs œuvres des sortes de sociétés secrètes : [...]; Victor Barrucand, parce qu’on ne peut pas oublier un anarchiste promoteur du « pain gratuit », ni l’éditeur d’Isabelle Eberhardt, si maladroit fût-il. Tous leurs écrits méritent-ils d’être intégralement réimprimés ? Non, bien sûr, à l’exception peut-être des Versiculets d’Alfred Poussin d’une étonnante fraîcheur. [...] Chacun découvrira dans le sommaire une ou plusieurs raisons de lire Le Livre des Egarés : [...]; Victor Barrucand...[4] »
[modifier] Notes et références
- ↑ Editions du Tell - L'Algérie et les Peintres orientalistes
- ↑ [1]
- ↑ Le Rire de Ravachol dans l'En-dehors du 24 juillet 1892
- ↑ Histoire littéraire, n° 5, Comptes rendus de lecture. [2]