Vers la flamme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vers la flamme Op. 72 est l'une des dernières pièces pour piano de Scriabine

Écrite en 1914, en 9/8 et sans armure, elle est bâtie sur un thème simple et s'articule autour d'un lent crescendo constitué par des motifs de plus en plus rapides pour arriver au climax de la pièce à une superposition de trilles de tierces et de quartes sur une pédale harmonique de sept voire huit notes, ceci accompagné par des accords répétés en notes piquées dans l'aigu créant ainsi une intense impression de luminosité.

Scriabine aurait écrit cette pièce à partir d'une vision apocalyptique qu'il aurait eue lors d'un voyage en train et dans laquelle il se demandait si "le feu, les flammes cosmiques étaient des vibrations, semblables à celles des sons et des couleurs, destinées à se rencontrer, à se fondre dans l'embrasement final de l'univers."[1].

L'interprétation de Vladimir Sofronitsky (le gendre de Scriabine) de 1959 est toujours considérée comme la référence et toujours disponible malgré sa relative ancienneté.

[modifier] Sources

  1. Manfred Kelkel, Scriabine, Fayard