Discuter:Usure (finance)

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[modifier] c'est quoi, le TMO ?

Merci d'avance. Et merci pour l'article. Quoiqu'il n'y a rien sur l'usure dans les religions Judaïsme, Christianisme, et Islam, par exemple.

--Jérôme Potts 3 avril 2006 à 07:12 (CEST)

Bon, euh, je trouve toujours pas ce "TMO" ni dans Intérêt (finance), ni dans Taux d'intérêt. Ah, je vois dans Liste de sigles "Taux du Marché Obligataire". Et c'est quoi ça? --Jérôme Potts 30 octobre 2007 à 19:29 (CET)

[modifier] Demande d'explication

Bonjour,

Pouvez-vous justifier la suppression de ce paragraphe (pourtant sourcé) dans l'article "Usure":

"A la fin du Moyen Âge, une distinction apparaît entre l'intérêt - pratique acceptable sous certaines conditions - et l'usure, qui va désigner la pratique du prêt à intérêt à un taux abusif, motivée par le seul profit (Lapidus, 1987 et 1991 ; Tortajada, 1991)"

Merci d'avance pour vos explications. Bien cordialement. --Champagneur 30 octobre 2007 à 01:46 (CET)

Oui, c'est sourcé, mais soit la source a été mal lue, soit elle se trompe: le prêt à intérêt est absolument interdit dans les droits civils et canonique de l'Ancien Régime jusqu'à la Révolution: le mot usure désigne le prêt à intérêt sous toutes ses formes. J'ai pour cela consulté le Recueil de la jurisprudence actuelle, 1776, de Jean-Baptiste Denisart, où on trouve des particuliers condamnés pour usure - des magistrats, des ecclésiastiques ou des juifs - la question d'un taux d'intérêt à taux trop élevé n'est jamais évoquée.

Est-ce que Lapidus donne une source dans laquelle est évoquée, dans une ordonnance ou un contentieux, la question de définir l'usure en fonction d'un taux normal ? Qui décide du taux sous l'Ancien-Régime? Cette définition de l'usure en fonction du taux est postérieure à la Révolution. Est-ce que c'est dans d'autres pays que la France?

J'ai essayé d'expliciter ce qui distingue une prise d'intérêt licite ou illicite dans l'Ancien droit: est licite la prise d'intérêt 1°) dans une affaire commerciale ou industrielle à condition qu'il y ait association, c'est-à-dire partage des risques (autrement dit une participation au capital de l'enteprise, mais pas ce que nous apellons un "compte courant associé" ou un "prêt bancaire"). Cependant, l'escompte des effets de commerce est courant et n'est pas condamné. 2°) dans une affaire civile à condition qu'il y ait aliénation d'un fonds (vente d'un immeuble, et d'ailleurs il existe au XVIIIème un établissement officiel qui ressemble au Crédit foncier pour la construction d'immeubles, et un privilège de prêteur de deniers pour cela).

L'endettement des personnages importants que l'on voit dans les gazettes et les oeuvres littéraires (la ruine du marquis de N*** qui ne peut rembourser ses créanciers) sont des emprunts faits à un usurier auxquels le bien immobilier donné en garantie est vendu avec une clause de conservation d'usufruit et de rachat contre le même prix, majorée d'une plus value correspondant à l'usufruit du bien.

En tout état de cause, ce que nous appellons le prêt à la consommation et les facilités de trésorerie (les découverts) est condamné comme usure, quelque soit le taux. Les émissions publiques d'emprunts (genre rentes de l'Hôtel de Ville) bénéficient d'une permission dérogatoire apellée privilège. - Cordialement Heurtelions 30 octobre 2007 à 11:07 (CET) (transfert depuis ma page de discussion)

[modifier] "Les Juifs et l'argent"

Avant que qqun ne l'enlève de l'article, je recopie ici l'ajout de 84.98.39.213 dans sa modification du 7 novembre 2007 à 20:12 UTC (si mes calculs sont exacts), qui dit, à propos du livre de Jacques Attali: "Attention, ce livre est écrit sans faire mention du contexte de chaque époque. Il ne dit que des choses vraies, mais élude certains fait majeurs, ce qui amène, si on connait mal l'histoire, à conclure sur le fantasme FAUX, du "juif usurier du reste du monde". Instructif, mais à manipuler avec extrême prudence." (et j'ai corrigé deux fautes de grammaire, désolé). Comme je trouve le commentaire intéressant, et que je crains qu'il ne disparaîsse, je m'empresse de le citer ici.
--Jérôme Potts 8 novembre 2007 à 05:13 (CET)

[modifier] Suprresion d'une opinion dans l'article

Je me suis permis de supprimer ce paragraphe. l'objet de cette partie de l'article est de mentionner la loi française, ce paragraphe la commente et on obtient l'opinion du redacteur sur l'utilité de la loi. Personnellement, je trouve cette loi immorale et inutile, mais je m'interdit de donner mon opinion dans une encyclopédie. Paragraphe spprimé : "Cette notion est importante. Elle limite les conséquences d'un surendettement. Dans les cas extrêmes, elle met à l'abri du "kidnapping financier" pouvant être exercé par des prêteurs indélicats pratiquant des taux excessifs pour ensuite s'emparer de tout le patrimoine d'un individu ou d'un groupe, puis obliger ceux-ci à travailler pour eux."