Un nommé La Rocca
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Un nommé La Rocca est un film franco-italien réalisé par Jean Becker et sorti en 1961.
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[modifier] Synopsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Roberto La Rocca, au passé trouble, s’est retiré des « affaires » à la campagne. Un jour, un informateur lui apprend que son ami Xavier Adé a été injustement incarcéré pour meurtre. Afin de venir en aide à son ami, La Rocca contacte, à Marseille, l'ex-associé de Xavier, qu'il soupçonne de cette machination. Lors de leur affrontement, La Rocca l’abat et, du coup, renoue avec le « milieu » en s’accaparant de son tripot. Il poursuit néanmoins son objectif en joignant Geneviève, la sœur de Xavier. Lors d’un racket, il est blessé et capturé. Il retrouve Xavier en prison. On leur propose d’anticiper leur libération s'ils acceptent de participer au déminage de garrigues maritimes restées piégées depuis la seconde guerre mondiale. Lors de l’une de ces dangereuses opérations, Xavier perd un bras en voulant protéger La Rocca. Cet acte héroïque leur vaut leur libération immédiate. Xavier et sa sœur souhaitent s’associer pour l’avenir avec La Rocca en achetant ensemble une grande propriété. Sans en informer La Rocca, Xavier profite de l’infirmité de Nevada, un riche truand, pour lui extorquer l’argent nécessaire. Pendant que Xavier est parti signer l’acte d’achat, les hommes de main de Nevada font irruption à son domicile où ils trouvent La Rocca et Geneviève. Durant la rixe qui s’ensuit, Geneviève est mortellement blessée en s’interposant devant le revolver qui visait La Rocca. Celui-ci rompt définitivement son amitié avec Xavier qu’il rend responsable du décès de Geneviève.
[modifier] Fiche technique
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[modifier] Distribution
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[modifier] Autour du film
Insatisfait de l’adaptation cinématographique de son roman effectuée par Jean Becker, José Giovanni réalisera sa propre version en 1972, sous le titre La Scoumoune, toujours avec Jean-Paul Belmondo en vedette…
[modifier] Anecdote
- Au début des années 1960, Jean-Paul Belmondo vint par deux fois à Martigues lors des tournages des premiers longs métrages de fiction des fils de deux talentueux réalisateurs. En 1961, il est en compagnie de Pierre Vaneck dans les garrigues martégales[1] pour les scènes du déminage dans le dramatique Un nommé La Rocca réalisé par Jean Becker[2] tandis qu’en 1963 il se retrouve avec Jeanne Moreau sur un quai du centre-ville pour quelques plans de la comédie Peau de banane réalisée par Marcel Ophüls.[3] Deux productions franco-italiennes filmées en noir et blanc par des fils qui, en dignes héritiers de leurs pères, deviendront également de talentueux cinéastes.
[modifier] Lien externe
(fr+en) Un nommé La Rocca sur l’Internet Movie Database
[modifier] Notes
- ↑ Hameau de La Couronne.
- ↑ Fils de Jacques Becker.
- ↑ Fils de Max Ophüls.