Thomas-Marie Royou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thomas-Marie Royou, né en 1743 et mort en 1792, connu sous le nom d’abbé Royou, est un professeur de philosophie qui s'illustra comme journaliste.

Il est connu avant la Révolution française comme adversaire du parti philosophique au sein de l'Année littéraire dirigé par Élie Fréron, dont il est le beau-frère.

En 1776, au décès de son beau-frère Elie Fréron, il prend en main la direction de l'Année Littéraire, que son neveu Louis-Marie Stanislas Fréron trop jeune ne pouvait assurer.

L'abbé Royou fut journaliste au Journal de Monsieur dont l'Académie obtint la suppression, en 1783, pour un compte-rendu de séance irrespectueux.

À la Révolution, en 1790, avec Montjoye, Julien Louis Geoffroy et Jacques Corentin Royou, son frère, il fonde L'Ami du roi, un organe ultraroyaliste, sans doute le plus important. Il y écrit des articles très appréciés dans les milieux contre-révolutionnaires.

Le 4 mai 1792, un décret supprime l'Ami du roi et l'abbé Royou est accusé d'abus de liberté de presse et traduit devant la Haute Cour. Malade, l'abbé se cache et meurt peu après.

Il est le frère de l'historien Jacques-Corentin Royou.

[modifier] Bibliographie

  • (en) Harvey Chisick, The Production, Distribution Readership of a Conservative Journal of the Early French Revolution : The Ami du Roi of the Abbé Royou, Philadelphie, American Philosophical Society, 1992 (ISBN 0871691981)
Autres langues