The Athenian Mercury

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 The Athenian Mercury
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Pays Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue(s)
Périodicité
Genre
Date de fondation 1691
Ville d'édition

ISSN

Frontispice de The Athenian Oracle, le recueil composé d'extraits de l'Athenian Mercury. (détail)
Frontispice de The Athenian Oracle, le recueil composé d'extraits de l'Athenian Mercury. (détail)

The Athenian Mercury est, historiquement, la première véritable publication périodique de presse écrite à avoir vu le jour en Angleterre. Le journal, rédigé par John Dunton et les membres de l' « Athenian Society » (composée en réalité d'un mathématicien, d'un prêtre et d'un philosophe rémunérés par Dunton), commença à paraître en 1691, juste après le début du règne de Guillaume et Marie.

Si des essais sporadiques prenant appui sur l'actualité ont certes été publiés dès le début de la Restauration anglaise, c'est bien The Athenian Mercury qui constitue le tout premier périodique régulier d'Angleterre.

En plus des nouvelles, The Athenian Mercury autorisait ses lecteurs à envoyer anonymement leurs questions et leur garantissait une réponse imprimée dans les colonnes du journal. La plupart des requêtes traitaient d'amour ou de santé, mais d'autres se voulaient bizarres et amusantes : ainsi d'une question, rédigée en vers élégants, relative au mystérieux tremblement qui affecte l'homme venant d'uriner. La rubrique des questions, ancêtre des courriers des lecteurs, permit au journal de se vendre bien et d'être rentable. La publication perdura pendant six ans, et le contenu de ses colonnes fut réédité dans quatre livres, puis dans un seul gros recueil baptisé The Athenian Oracle. The Athenian Mercury, à bien des égards, est l'inspirateur de périodiques plus tardifs tels que The Spectator, Gray's Inn Journal, Temple Bar Journal, et de quantité d'autres journaux orientés politiquement comme The Guardian, The Observer, The Freeholder ou Mist's Journal. L'Athenian Mercury publiait également les poèmes qu'on lui envoyait, et il fut d'ailleurs le premier à faire connaître la poésie de Jonathan Swift et d'Elizabeth Singer Rowe.

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